L’Egypte a déployé cinq petites centrales solaires totalisant 325 kW sur le plateau de Gizeh, au palais Manial au Caire, au musée de Charm El-Cheikh et dans deux musées nationaux d’Alexandrie. Ce projet symbolique s’inscrit dans le cadre du programme photovoltaïque égyptien qui vise à développer l’énergie solaire en toiture dans le pays. Au total, l’Egypte a identifié environ 26 sites du patrimoine mondial pouvant accueillir des systèmes solaires à l’avenir.
L’Egypte a inauguré des centrales solaires dans cinq sites et musées égyptiens du patrimoine mondial. Présenté lors d’une cérémonie officielle au Palais Manial le mardi 16 janvier, le projet multi-site a été réalisé dans le cadre du programme photovoltaïque égyptien qui vise à développer le marché des systèmes solaires à petite échelle sur les toits en Égypte. Il a notamment été soutenu par le Fonds pour l’environnement mondial (FEM) puis financé par l’Union européenne dans le cadre du projet du PNUD présidé par la COP27.
Les cinq nouvelles centrales solaires disposent ensemble d’une capacité totale de 325 kW et devraient produire quelque 520 MWh d’énergie photovoltaïque par an. Elles sont ont respectivement été déployées dans le centre des visiteurs du plateau de Gizeh, au palais Manial au Caire, au musée de Charm El-Cheikh et dans les deux musées d’Alexandrie, à savoir le musée national et le musée royal des bijoux.
Le projet symbolique a été soutenu par le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) qui ont contribué à développer les petites centrales déployées et qui ont favorisé les liens entre le gouvernement et le secteur privé dans l’industrie du tourisme.
« Ces sites ne sont pas seulement des symboles emblématiques de l’histoire de l’Égypte, mais servent également de moteurs économiques générant d’importantes opportunités de revenus et d’emplois », a rappelé Ghada Shalaby, vice-ministre du Tourisme au sein du Ministère du Tourisme et des Antiquités égyptien qui a été représenté par le Conseil Suprême des Antiquités (SCA).
De son côté, le chef du secteur des musées au SCA, Moamen Osman, a affirmé que le projet avait permis de dresser une liste de sites ciblés pour le développement de l’énergie solaire. L’initiative est divisée en deux phases, la première comprenant environ 20 musées et sites archéologiques, et la deuxième environ six.