La ministre de la Coopération internationale et gouverneure de l’Egypte auprès du groupe de la Banque Mondiale, Rania Al-Machat a déclaré lundi que les pays en développement, notamment en Afrique, contribuaient au pourcentage le plus faible d’émissions nocives, mais ils sont plus vulnérables aux effets du changement climatique, cite la MENA.
Al-Machat a fait cette allocution au nom des gouverneurs des pays africains du Groupe de la BM, lors de la rencontre africaine entre les membres du Groupe consultatif africain et le président du Groupe de la Banque mondiale David Malpass, dans le cadre des activités des réunions de printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international 2023, tenues dans la capitale américaine, Washington.
Selon un communiqué du ministère, Al-Machat a ajouté que l’Égypte a travaillé, pendant sa présidence de la conférence sur le climat COP 27, pour faire avancer ce dossier en parvenant à un accord sur la création d’un fonds pour les pertes et les dommages afin de parvenir à la justice climatique , appelant la Banque mondiale à renforcer l’appel à activer ce fonds en temps opportun et à fournir des rapports et une assistance technique aux pays africains pour déterminer le niveau approprié de leur compensation.