Une rare sérénité à Paris, une grave crise de gouvernance à l’OM: les deux clubs aux trajectoires opposées en ce début de saison ont joué un “classico” lourd d’enjeux, dimanche soir en clôture de la 6e journée de Ligue 1.
C’est bien volontiers que le Paris SG, coutumier des feuilletons d’automne, a cédé cette semaine toute la place à la grave crise qui a secoué l’Olympique de Marseille.
Le club phocéen a sérieusement tangué après un décevant match nul au Vélodrome contre Toulouse (0-0) dimanche du week-end antérieur, mais surtout à la suite d’une réunion houleuse entre dirigeants et associations de supporters hier lundi.
Si l’implosion n’a pas eu lieu, le président Pablo Longoria annonçant vendredi soir qu’il restait à son poste, le cas d’une partie des dirigeants n’est pas éclairci, tandis que l’entraîneur Marcelino, lui, a décidé de jeter l’éponge en démissionnant.
C’est donc dans un flou qui n’a rien d’artistique, avec Jacques “Pancho” Abardonado en entraîneur intérimaire, que l’OM s’est présenté dimanche contre l’ogre parisien.