La prise du contrôle du terminal de Rafah par les forces de l’occupation israélienne, la menace de déplacer des civils des centres d’hébergement et l’interdiction aux agents de l’ONU d’entrer dans la bande de Gaza sont des crimes de guerre pour lesquels l’Etat occupant doit rendre des comptes, a déclaré le porte-parole de la présidence palestinienne, Nabil Abou Rdeina, ajoutant que cette escalade israélienne dangereuse et la commission de massacres à Rafah poussait la situation au bord du gouffre.
Abou Rdeina a appelé l’administration américaine à intervenir d’urgence pour empêcher les autorités israéliennes d’envahir Rafah et d’en expulser les civils, notamment que la plupart d’entre eux y ont été déplacés en provenance du nord et du coeur de l’enclave, depuis de longs mois de guerre génocidaire, dans un contexte de mutisme international inadmissible, indique la MENA.
Le terminal de Rafah et le reste des territoires de Gaza sont une terre palestinienne occupée, conformément aux résolutions de la légitimité internationale, mais la puissance occupante, soutenue par les Etats-Unis sur les plans armement, financement et politique, insiste à défier la légitimité internationale, a-t-il poursuivi.
Ces politiques agressives contre le peuple palestinien n’apportera la paix et la stabilité à personne, la seule solution est de donner aux Palestiniens tous leurs droits légitimes sur leur territoire et leur patrie, conformément à la légitimité internationale et l’iniative arabe de paix, a fait savoir le responsable.