Le ministre des Affaires étrangères, de l’Emigration et des Expatriés égyptiens, Badr Abdel Aati a souligné l’importance d’employer le leadership de l’Egypte dans le dossier de la reconstruction, et de tirer parti du Centre de l’Union africaine pour la reconstruction et le développement post-conflit (RDPC), au Caire, pour faire face aux multiples défis et crises du continent africain.
Le chef de la diplomatie s’exprimait, selon la MENA, lors d’un entretien avec la vice-présidente de la commission de l’Union africaine (UA), Monique Nsanzabaganwa, en marge de la 6ème réunion de Coordination semestrielle de l’Union Africaine et des Communautés économiques régionales, tenue à Accra, la capitale du Ghana.
“La vice-présidente de la Commission africaine a d’abord félicité M. Abdel Aati pour la prise de ses nouvelles fonctions, affirmant le rôle central de l’Egypte en Afrique et les grandes responsabilités qu’elle porte face aux conflits et crises qui font rage sur le continent africain”, a rapporté M. Ahmed Abou Zeid, porte-parole du ministère des AE et directeur du département Diplomatie générale.
Le ministre des AE a passé en revue les efforts déployés par l’Egypte pour maintenir et reconstruire la paix, réaliser le développement durable en Afrique, et affirmé le rôle important de la Commission africaine pour contribuer au renforcement de la paix, la sécurité et la stabilité dans le continent africain, a-t-il ajouté.
Les pourparlers ont également abordé un nombre de questions relatives à l’Union africaine (UA), en tête desquelles figurent la formulation de paramètres précis sur les priorités de l’UA pour 2025, les questions financières et administratives de la Commission, en particulier l’adoption de son budget, le renforcement de la gouvernance et les étapes de réformes institutionnelles. La rencontre a également passé en revue la situation actuelle quant à l’ouverture d’un siège de l’UA au Caire ainsi que son hébergement de l’Agence spatiale africaine (ASAf).
Mme Nsanzabaganwa a pour sa part affiché son souci de la coopération et de la concertation constantes avec l’Egypte à l’égard des dossiers liés à l’UA, de tirer parti de l’expertise égyptienne pour développer le travail de la Commission africaine, valorisant l’attachement de l’Egypte à s’occuper efficacement de toutes les questions qui ont été abordées au sein des organes de l’UA.