Les défis économiques mondiaux représentent toujours une pression intense sur les économies émergentes et les pays en développement en raison de l’augmentation du coût de financement et la baisse des flux directs d’investissement étranger destinés à ces pays émergents, malgré les indicateurs que connaît l’économie mondiale, signalant une évolution vers un environnement plus stable, a déclaré Ahmed Kojock, ministre des Finances.
La MENA a rapporté qu’il s’exprimait lors de la séance sous le thème “Perspectives économiques mondiales” dans le cadre de sa participation aux réunions du G20 au Brésil.
Les problèmes de “dette mondiale” entravent nos objectifs communs de croissance équitable, ce qui nécessite des solutions internationales globales contribuant à soutenir les économies émergentes afin de renforcer leurs capacités et à leur permettre de faire face aux chocs mondiaux, a ajouté Kojock.
Les “politiques commerciales protectionnistes” suivies par certaines économies avancées créent des obstacles supplémentaires aux exportations des pays en développement, a-t-il indiqué.
BRICS en réunion à Moscou
D’autre part, Moscou a accueilli hier vendredi une réunion des ministres de l’Economie et du Commerce extérieur des pays membres des BRICS pour évaluer les résultats de la coopération dans le cadre de la présidence par la Russie de ce groupe qui comprend des pays arabes, indique le site Russia Today.
Les participants à la 14e session des réunions des BRICS ont examiné la nouvelle structure du système économique international.
Les ministres de l’Economie et du Commerce du Groupe ont discuté du renforcement du système commercial multilatéral, de la création d’un climat approprié au secteur d’affaires et du développement des solutions numériques pour les paiements.
Le groupe BRICS comprend la Russie, le Brésil, l’Inde, la Chine, l’Afrique du Sud, l’Egypte, l’Éthiopie, l’Iran, les Émirats et l’Arabie saoudite, et représente désormais 45% de la population mondiale.