Le nageur bélarusse Ihar Boki a décroché son 20e titre paralympique lundi en remportant le 50 m nage libre catégorie S13 et égale la Française Béatrice Hess.
Avec déjà quatre médailles d’or obtenues à Paris, le para-nageur déficient visuel de 30 ans, qui concourt sous bannière neutre, est l’homme le plus titré de l’histoire des Jeux paralympiques. Il n’est devancé que par l’Américaine Trischa Zorn (32 titres entre 1980 et 2004).
Pour sa part, la para athlète française Aurélie Aubert a obtenu lundi la médaille d’or de Boccia BC1, la première médaille française de l’histoire dans la discipline, en s’imposant en finale face à son adversaire singapourienne.
Malgré une troisième manche gagnée par Jeralyn Tan Yee Ting, Aurélie Aubert a su gérer l’ensemble de sa finale et l’a emporté sur le score de 5 à 4.
D’autre part, le Français Jules Ribstein a remporté lundi la médaille d’or en para-triathlon dans la catégorie PTS2, réservée aux handicaps physiques sévères, première récompense tricolore dans une discipline qui devrait gonfler le compteur de médailles.
Jules Ribstein, 37 ans, a bouclé l’épreuve en 1 heure 05 minutes 47 secondes, avec près de deux minutes d’avance sur ses adversaires américains, Mohamed Lahna et Mark Barr, deuxième et troisième.
“Cela fait tellement d’années que je pense à ce moment et que je fais tout pour ce moment, donc j’ai encore du mal à réaliser”, a-t-il commenté auprès de journalistes peu après avoir franchi la ligne d’arrivée.
Une amitié en or: avec Lucas Mazur en catégorie SL4 et Charles Noakes (SH6), le para-badminton a offert deux médailles d’or à la délégation française en mettant le feu à L’Arena Porte de la Chapelle lundi soir.
Très amis dans la vie, les deux athlètes, aux trajectoires différentes, ont connu un destin similaire lundi soir dans une salle surchauffée.
Lucas Mazur a parfaitement lancé la soirée, avec la sérénité que sa stature de champion paralympique en titre lui conférait. Dans sa catégorie réservée aux athlètes debout, ayant un handicap touchant un membre inférieur mais pouvant courir, le triple champion du monde a “remis les pendules à l’heure” selon ses mots, après une médaille de bronze synonyme de déception aux Mondiaux en février.