Dans une grande cuisine italienne, vivaient trois types de pâtes : Penne, Spaghetti, et Farfalle. Bien que tous trois fassent partie de la même famille, ils avaient des différences marquées qui les rendaient uniques.
Penne, aux formes cylindriques et aux extrémités biseautées, se vantait de pouvoir contenir des sauces comme personne d’autre. “Regardez-moi,” disait-il fièrement, “je capture chaque goutte de sauce. Personne ne fait ça comme moi !” Spaghetti, long et fin, se moquait doucement : “Peut-être, mais rien n’égale la sensation de tourner autour d’une fourchette. Je suis classique, indémodable, et tout le monde m’adore !”
Farfalle, avec sa forme de nœud papillon, restait souvent silencieuse, admirant la fierté de ses amis tout en se sentant un peu différente. “Je ne suis ni creuse comme Penne, ni longue comme Spaghetti. Peut-être que je ne suis pas aussi spéciale,” pensait-elle souvent.
Un jour, un grand concours culinaire fut organisé pour déterminer quelle pâte était la plus appréciée. Penne s’habilla d’une sauce crémeuse au pesto, Spaghetti se para de sauce tomate et basilic, et Farfalle se couvrit d’une sauce aux légumes printaniers.
Les juges goûtèrent chaque plat avec attention, mais à la fin, ils ne purent se prononcer. “Ces pâtes sont toutes délicieuses,” dirent-ils. “Chacune a sa propre personnalité, mais l’essence est la même : elles nous nourrissent et nous apportent du réconfort.”
Ce fut alors que Penne, Spaghetti, et Farfalle réalisèrent quelque chose d’important. Ils étaient différents à l’extérieur, mais à l’intérieur, ils partageaient le même but : apporter de la joie et de la saveur aux gens.
Penne regarda Farfalle et dit : “Je croyais que ma forme était la meilleure, mais je vois maintenant que ta beauté apporte aussi quelque chose de spécial.” Spaghetti ajouta : “Et toi, Farfalle, tu montres qu’on n’a pas besoin d’être comme les autres pour être aimée.”
Depuis ce jour, Penne, Spaghetti, et Farfalle vécurent en parfaite harmonie, fiers de leurs différences, mais encore plus fiers de leur essence commune. Car au fond, peu importe leur forme, ils étaient tous simplement des pâtes, là pour remplir les cœurs de bonheur.