Elle fait désormais partie des joyaux de la couronne iranienne actuellement à Téhéran. Et elle marquait le couronnement de Farah Pahlavi, la chahbanou (impératrice) d’Iran, la seule femme de l’histoire moderne de l’Iran à détenir ce titre. Tout commença en 1966 quand Pierre Arpels apprit qu’un dessin de Van Cleef & Arpels était sélectionné par le gouvernement iranien pour la création de la couronne, parmi cinquante projets soumis par les plus grands joailliers. Suivant la tradition iranienne, la couronne devait être ornée de pierres appartenant au Trésor national placé à la Banque centrale d’Iran et qu’il était impossible d’envoyer à Paris. Pierre Arpels sélectionna chaque pièce avec passion dans les sous-sols de la banque. Avec l’aide de son contremaître et de son dessinateur, il créa un véritable atelier dans la salle du Trésor national afin de donner vie, sous haute protection et après 6 mois de création, à cette commande spéciale historique…»
La couronne, d’un poids de près de 2 kilos, s’ornait de pas moins de 1 541 pierres précieuses, dont 1 469 diamants, 36 émeraudes, 36 rubis, 105 perles et, sertie au centre, une spectaculaire émeraude de 150 carats. Elle s’accompagnait d’un collier d’émeraudes, également conçu par Van Cleef & Arpels comme les parures des filles et des sœurs du shah d’Iran.