Le 23 septembre, le ministre des Affaires étrangères, de l’Immigration et des Egyptiens expatriés, Dr Badr Abdel Aati, a prononcé le discours de l’Égypte lors de la réunion des ministres des Affaires étrangères des pays non alignés, tenue en marge du segment de haut niveau de l’Assemblée générale des Nations unies à New York. Dans son discours, le ministre des Affaires étrangères a souligné que l’Égypte était et restera fortement présente dans le cadre des travaux du Mouvement des non-alignés en tant que l’un des fondateurs de la « Solidarité afro-asiatique » à la Conférence de « Bandung » en 1955. Tout en indiquant sa ferme conviction dans les buts et objectifs du Mouvement des pays non alignés, et que le rôle du mouvement augmente à la lumière de l’escalade des défis à tous les niveaux, y compris l’état croissant de polarisation internationale. Il a ajouté que le Mouvement des pays non alignés représente une plate-forme importante pour la coopération Sud-Sud et est considéré comme un cadre important permettant aux pays du Sud de faire avancer les priorités et les préoccupations des membres du mouvement dans divers forums internationaux et cadres multilatéraux.
Le ministre des Affaires étrangères a également passé en revue les graves défis auxquels est confrontée la région du Moyen-Orient en raison de l’agression brutale d’Israël contre la bande de Gaza, qui a conduit à la mort et au déplacement de la population civile de la bande de Gaza, soulignant l’action brutale d’Israël, entravant l’aide humanitaire et continuant de violer le droit international et le droit international humanitaire. Il a appelé la communauté internationale à condamner la politique israélienne et à souligner le rejet international des efforts israéliens visant à déplacer le peuple palestinien ou à liquider sa cause. Le ministre des Affaires étrangères a souligné que la paix et la stabilité ne seront pas réalisées au Moyen-Orient sans le retrait d’Israël de tous les territoires arabes occupés et la création d’un État palestinien indépendant sur le modèle du 4 juin 1967, avec Jérusalem-Est pour capitale. Il a également souligné le soutien de l’Égypte à l’unité et à la stabilité du Soudan sous la propriété nationale de l’État soudanais, ainsi que le soutien à la Somalie, à son unité et à son contrôle sur toutes ses terres, et le rejet de toute ingérence extérieure dans leurs affaires intérieures.
Le ministre a également souligné l’importance de créer une zone exempte d’armes nucléaires et d’autres armes de destruction massive au Moyen-Orient, ainsi que la nécessité de se débarrasser complètement des armes nucléaires de manière irréversible et vérifiable. Il a souligné la nécessité pour les États nucléaires de mettre en œuvre leurs obligations conformément à l’article VI du Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires et aux documents finaux des conférences d’examen du Traité, soulignant que toute mesure visant à réduire les risques nucléaires ne représente pas une alternative au désarmement nucléaire.
À la fin de son discours, le ministre a évoqué les défis économiques mondiaux, qui nécessitent des efforts concertés de tous les efforts internationaux pour parvenir à une reprise économique après les crises, ce qui nécessite que les institutions financières internationales soutiennent les efforts des pays en développement pour accélérer le rythme de la croissance économique et parvenir à un développement durable.