L’Égypte est à l’avant-garde des efforts visant à promouvoir l’agenda de l’eau, y compris l’appel à l’inclusion de l’eau douce, pour la première fois, dans la décision historique prise lors de la 27è conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP27), a déclaré mercredi Badr Abdel Aati, ministre des Affaires étrangères.
Il a prononcé mercredi ce discours lors de sa participation à une réunion sur l’eau, en marge des réunions de haut niveau de la 79è session de l’Assemblée générale des Nations Unies (AGNU).
L’Égypte a assumé la coprésidence avec le Japon du dialogue interactif de la COP27 sur l’eau et le climat, et a mené avec l’Allemagne le mouvement international aboutissant à la création du poste d’Envoyé spécial des Nations Unies pour l’eau, a-t-il ajouté.
Plus de 70 % des risques climatiques sont liés à l’eau, ce qui représentent une grave menace à la sécurité alimentaire, la sécurité de l’eau et aux moyens de subsistance, provoquant de nombreuses pertes et dommages, a expliqué le ministre.
Abdel Aati a aussi fait référence aux rapports de la Banque mondiale selon lesquels la pénurie d’eau dans les régions du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord pourrait entraîner des pertes allant jusqu’à 14 % du produit intérieur brut de la région d’ici 2050, ce qui nécessite d’intensifier les efforts pour atteindre tous les objectifs du sixième objectif du développement durable (ODD), y compris le renforcement de la coopération internationale en matière de gestion des eaux transfrontalières.