Les Géorgiens sont appelés le samedi 26 octobre aux urnes pour des élections législatives cruciales pour l’avenir de leur pays, un scrutin à valeur de “référendum” entre les formations d’opposition pro-européennes et le parti conservateur au pouvoir. Les résultats du vote seront scrutés de près à Bruxelles, au moment où les dirigeants européens craignent que la Géorgie ne s’éloigne de son ambition d’adhérer à l’UE, un objectif pourtant si précieux pour cette nation du Caucase qu’il est inscrit dans sa Constitution.
De récents sondages indiquent qu’une alliance d’opposition pourrait rassembler assez de voix pour vaincre le Rêve géorgien, le parti du discret milliardaire Bidzina Ivanichvili, qui tire en sous-main les ficelles du pouvoir depuis une dizaine d’années.