Surprise, le milieu de terrain espagnol Rodri, modèle de joueur collectif, a devancé le soliste Vinicius Jr dans la course au Ballon d’or au terme d’une cérémonie phagocytée par le boycott du Real Madrid, qui n’est venu chercher aucun de ses trophées lundi soir au théâtre du Châtelet à Paris.
Dans une soirée à l’accent espagnol, la Barcelonaise Aitana Bonmati a conservé elle son trophée chez les féminines.
Mais le triomphe de Rodri, maître à penser de Manchester City, quadruple champion d’Angleterre, et surtout de l’Espagne, vainqueur de l’Euro cet été, a été éclipsé par la polémique déclenchée dans l’après-midi par la bouderie du Real.
“Ils ne voulaient pas être ici pour leurs raisons. J’ai accepté, je me concentre juste sur mon club (…) et les gens qui sont heureux de me féliciter, et c’est tout”, a dit Rodri en conférence de presse tard dans la soirée.
Le milieu de 28 ans a été choisi par les 100 jurés devant trois joueurs du Real, le Brésilien Vinicius, l’Anglais Jude Bellingham et l’Espagnol Dani Carvajal. Un autre Madrilène, Toni Kroos, aujourd’hui retraité, finit dans le Top 10 (9e) quand un seul des équipiers de Rodri à City, le Norvégien Erling Haaland, figure dans les dix premiers du classement (5e).