Un peu plus d’un mois après son retour au pouvoir, le président américain Donald Trump réunit son premier conseil des ministres, auquel participera le milliardaire Elon Musk, avec pour objectif de déployer son programme, la plupart des membres de ce cabinet étant désormais confirmés par le Congrès, selon l’AFP.
Patron de Tesla ainsi que de Space X et propriétaire du réseau social X, M. Musk sera présent au titre de chef du Département de l’efficacité gouvernementale (Doge), chargé de licencier des milliers de fonctionnaires et réduire drastiquement les dépenses de l’administration.
Bien que l’homme d’affaires ne dispose pas de portefeuille ministériel ou d’un pouvoir formel de décision, il siègera en tant qu'”employé spécial du gouvernement” et “conseiller senior du président”, a précisé Karoline Leavitt, porte-parole de la Maison Blanche.
Principal donateur de Trump lors de la campagne présidentielle de 2024, l’homme le plus riche du monde ne sera pas le seul membre controversé de la nouvelle administration présent à cette réunion.
Parmi les plus critiqués figurent le ministre de la Santé, Robert F. Kennedy Jr., connu pour son scepticisme envers la sûreté des vaccins, la directrice du Renseignement national, Tulsi Gabbard, adepte de diverses théories du complot ou encore le ministre de la Défense, Pete Hegseth, ancien animateur de Fox News accusé d’agression sexuelle.
Le Sénat américain n’en a pas moins approuvé jusqu’à présent toutes les nominations de Donald Trump au cabinet, malgré les vives protestations des élus démocrates qui ont dénoncé leurs antécédents et leur manque d’expérience.
Le parti républicain, dominé par le locataire de la Maison Blanche, détient certes une majorité étroite au Sénat, mais le refus d’un certain nombre de sénateurs de ce parti de voter contre les choix de M. Trump montre l’emprise du président américain sur la formation, où les voix dissidentes ont pour la plupart démissionné ou été réduites au silence.