Ces dernières décennies, la consommation mondiale de poissons, crustacés et autres produits de la mer a considérablement augmenté. Dans le même temps, les impacts des pêches sur les écosystèmes marins ont été considérables, selon La Relève et La Peste. En provoquant un déclin considérable de certaines espèces, la pêche a profondément modifié la structure et le fonctionnement des écosystèmes. En effet, la plupart des poissons pêchés sont des prédateurs : la réduction de leur nombre appauvrit et déstructure totalement les chaînes alimentaires. Pour réduire l’impact des pêches sur les écosystèmes marins, l’écologue Didier Gascuel appelle à revoir les principes qui régissent la gestion des pêches.Plutôt que de baser les quotas de pêche sur le Rendement Maximum Durable, il appelle à réduire au maximum les impacts de la pêche sur l’ensemble des écosystèmes. L’écologue pointe également l’importance de laisser vieillir les poissons. Contrairement à la plupart des animaux terrestres, les poissons grandissent toute leur vie. C’est pourquoi les vieux poissons sont plus massifs et pondent bien plus d’œufs.