Credit Suisse a abaissé mercredi sa prévision de croissance européenne pour cette année, en raison des répercussions de la guerre en Ukraine sur les prix des matières premières et les chaînes d’approvisionnements, rapporte Reuters. Les sanctions adoptées par l’Occident contre la Russie ont entraîné une envolée des cours du pétrole, des métaux, du blé et autres ressources de base, ce qui risque de peser sur l’économie.
Dans ses dernières prévisions, Credit Suisse dit s’attendre désormais à une croissance de l’économie européenne de 1% cette année, contre 2%-2,5% précédemment, ajoutant que toute intervention budgétaire n’aurait qu’un impact limité. “Cette fois-ci – contrairement (à ce qui s’est passé) pendant la crise de la zone euro, la pandémie de COVID-19 ou la crise financière mondiale – l’inflation de base de la zone euro est audessus d’un niveau jugé confortable, la croissance des salaires est revenue aux niveaux cibles et la marge de manoeuvre pour des largesses budgétaires après la pandémie est plus limitée”, a déclaré Andrew Garthwaite, stratège chez Credit Suisse.