Faisant partie d’un projet ambitieux qui prévoit la création de 15 lignes de métro et 1000 nouvelles rues avant 2050 afin de désengorger les axes routiers, le plan du développement des îles du Nil envisage de faire de ceux-ci des zones de résidence haut de gamme et d’accueillir un vaste espace récréatif.
Par Alia Abu El-Ezz
Sur la base d’un décret de 1996, ces îles sont classées «réserves naturelles» qui doivent être débarrassées des établissements informels et du développement non planifié, selon le ministère du Logement. Étant donné que les îles sont des réserves naturelles, une autorisation plus élevée est nécessaire pour que la ville fournisse des services administratifs de base.
L’Égypte possède 144 îles le long du Nil qui forment des réserves naturelles. Cependant 17 de ces îles sont actuellement devenues des communautés résidentielles dangereuses. Le manque d’infrastructures de transport en commun a effectivement privé les habitants de ces îles d’opportunités économiques ainsi que de soins de santé, d’éducation et d’application de la loi de qualité. Par conséquent, l’État a publié une décision ministérielle en juin 2017, excluant les îles du champ d’application de l’arrêté du Premier ministre n° 1969 de l’année 1998.
Le ministère du Logement, par l’intermédiaire de l’organisme général de l’urbanisme, a mis en place l’achèvement du plan général concernant 17 îles : l’île de Dahab, l’île d’Al-Qursaya, l’île d’Al-Disim, l’île d’Al-Raqqa, l’île de Helwan Al-Balad, l’île marine Al-Shoubak, l’île Al-Ayat, l’île Al-Kuraimat, l’île Grand Wardan, l’île Umm Dinar, l’île Abou Ghaleb et la petite île Wardan, en plus de l’île d’or où les travaux de restauration ont déjà commencé. Il est prévu que l’île de Dahab inclura des zones touristiques, et possèdera un Aquarium, ainsi qu’une diversité d’activités commerciales et récréatives.