L’automne vient de commencer il y a quelques jours. Fini les vacances et les moments d’amusement sur la plage ou ailleurs, loin du stress et de la routine. Durant cette saison, il y a quelques années, beaucoup de personnes prêtaient attention à leur allure, en suivant des différents régimes alimentaires ou en pratiquant du sport.
Faire ses adieux à l’été et «l’allure de plage», est-il également la fin du régime alimentaire ou bien certains poursuivent ce régime? En effet, il existe nombreux types de régimes alimentaires, et parfois on se trouve confus, lequel est meilleur ? Parmi les régimes alimentaires phares du moment, il y a le régime cétogène, (Ketogenic Diet). Celuici repose sur une consommation limitée en glucides et en protéines, et très riche en bons lipides. Ce régime, très restrictif, se suit généralement avec un accompagnement médical ou nutritionnel. Il permet de favoriser la perte de poids et d’agir positivement sur la santé, notamment en cas de cancer ou de troubles cognitifs (en prévention ou en soins). Dans le cadre de ce régime, les effets du jeûne sont reproduits, car le taux de glucose dans le sang diminue fortement.
On estime qu’il implique de consommer 90 % de lipides, 8 % de protéines et seulement 2 % de glucides, selon le site Internet Nature Force. ” loin de faire l’unanimité ! Aujourd’hui, il a gagné en popularité grâce à la tendance «zéro sucre» et aux stars qui inondent les réseaux sociaux avec les photos de leurs corps faméliques. Certaines, comme Kourtney Kardashian, ne jurent que par le smoothie avocat/ banane. D’autres, comme Gwyneth Paltrow, en font la promo sur leur site. Le succès aidant, il existe désormais toutes sortes de diètes keto, de la stricte à D’autre part, supprimer certaines catégories d’aliments peut entraîner des manques notamment en fibres, vitamines et minéraux, et consommer trop de produits d’origine animale est délétère pour la santé (inflammation la flexible, chacun l’adaptant à sa sauce, d’où le risque de suivre un régime complètement déséquilibré, peut-on lire sur Femme Actuelle.
Apparu au début des années 1920, certains médecins le conseillaient alors dans des pathologies bien spécifiques comme l’épilepsie afin de réduire les crises convulsives. Mais il était Même si le Keto est un régime alimentaire non seulement pour perdre du poids mais aussi pour la santé, il a quand même des risques. Au départ, on peut ressentir des désagréments (maux de tête, fatigue, nausées), le temps que le corps s’adapte au manque de glucose et réussisse à produire de l’énergie à partir des graisses. chronique, augmentation des risques de cancers, dont celui du côlon).
C’est pourquoi il n’est pas recommandé de suivre seul ce type de diet, il est plutôt souhaitable d’être suivi par un spécialiste d’alimentation ou un médecin. Un autre type de diet qui est aussi tendance, est celui du jeûne intermittent. Il a pour objectif de revitaliser l’organisme grâce à la détoxification et à la purification. Il s’appuie sur la mise au repos du système digestif dans son intégralité et une restriction calorique importante. Très à la mode, il rencontre un réel succès ces derniers temps.
Le jeûne intermittent nécessite donc d’alterner les repas et les périodes de jeûne. La perte de poids est un effet direct de ce régime alimentaire spécifique. L’idéal est de vous faire suivre par un professionnel de santé pour mettre en place le programme qui vous correspond le mieux : jeûne intermittent 52/, jeûne intermittent eat-stop-eat, jeûne intermittent un sur deux, selon Nature Force. Pour ce type il n’y a aucune durée stricte. «Dans le cadre d’une perte de poids, je recommande à mes patients un jeûne intermittent d’une semaine complète, précise Raphaël Gruman, nutritionniste sur le site Internet Doctissimo .
En revanche, si c’est en vu d’un bien-être digestif, un jeûne d’une à deux journées par semaine suffit amplement. Toutefois, le jeûne a lui aussi des inconvénients. Si le jeûne dure trop longtemps et n’est pas encadré, il peut entrainer des carences importantes, une fonte musculaire ainsi qu’une reprise du poids perdu. La Haute Autorité de Santé recommande de ne pas perdre plus de 1 à 2 kilos par mois. Il peut être responsable de troubles du comportement alimentaire, des compulsions pour le sucré. Ce mode alimentaire peut être également dé-sociabilisant : sauter le dîner par exemple, limite les sorties avec l’entourage.
Beaucoup d’autres types existent, malgré que le principe de ces régimes est la santé, mais vue les risques et inconvénients y liés, certains optent plus pour l’idée de surveiller son poids plutôt que suivre un régime. Régime est forcément synonyme de restriction. La restriction a comme effet la frustration, la culpabilisation, l’apparition de troubles du comportement alimentaire, la dépression et la perte de l’estime de soi. Le poids évolue souvent en yoyo ascendant : on perd du poids, puis on en reprend plus qu’on n’en avait perdu, on refait un régime et on recommence le cycle. De nombreuses études internationales ont montré qu’il n’existait pas de régime amaigrissant efficace dans la durée, c’est-à-dire au-delà de 2 à 3 ans.
Alors, la première chose à faire est donc… de ne surtout pas faire de régime. Stabiliser son poids après un régime est donc en fait un non sens : 9 personnes sur 10 n’y parviennent tout simplement pas. Pour maigrir durablement et atteindre la stabilisation, il ne faut pas s’arrêter de manger. Au contraire. Il est indispensable de retrouver un rapport sain à la nourriture. Il nous incombe donc de se pencher sur notre relation vis-à-vis de la nourriture.