– Des stages de formation et des campagnes de sensibilisation dans les domaines de la qualité de l’air et de la protection contre le bruit
– Développement des mécanismes d’alerte précoce pour les crises écologiques à l’aide de données météorologiques
– Mohamed Abbas : Développer l’utilisation des biocarburants pour lutter contre le changement climatique
Par Mohamed Attéya
Le ministre de l’Aviation civile, le pilote Mohamed Abbas a co-signé avec la ministre de l’Environnement, Dr Yasmine Fouad, un protocole de coopération entre les deux ministères pour soutenir les activités et le travail écologiques.
Le protocole comprend la fourniture de toutes les facilités nécessaires pour établir et développer des relations de coopération entre les deux ministères dans le domaine de la protection de l’environnement et la mise en vigueur des objectifs de développement durable pour servir diverses questions communautaires et tout ce qui concerne les projets de développement, en particulier ceux liés à la sensibilisation quant à l’environnement et à la santé. Il s’agit d’obtenir davantage de bénéfices sur le terrain dans le domaine du développement communautaire et du service environnemental pour réduire la pollution.
Les deux parties sont également convenues de coopérer pour échanger les expériences et les informations écologiques, d’organiser des cours et des ateliers de formation et d’éducation entre les deux ministères, de mettre en œuvre des campagnes de sensibilisation dans les domaines de la qualité de l’air et de la protection contre le bruit, ainsi que d’élaborer des plans d’urgence environnementale, et développer des mécanismes d’alerte précoce face aux crises et aux catastrophes environnementales, et ce, en utilisant les données des résultats météorologiques en plus des changements climatiques, pour atténuer et réduire les émissions résultant des activités de l’aviation civile, ainsi que pour s’adapter aux risques et aux effets négatifs du phénomène du changement climatique par le biais de procédures et de plans d’action adaptés.
Les deux parties ont également convenu de relier électroniquement toutes les stations de surveillance environnementale, ainsi que de fournir un soutien technique en ce qui concerne la réalisation de mesures écologiques entre les deux parties, et de former un comité conjoint entre les ministères de l’Environnement et de l’Aviation civile pour mettre en œuvre les points du protocole.
Le pilote Mohamed Abbas a exprimé ses remerciements et son appréciation quant aux efforts du Dr Yasmine Fouad pour soutenir le travail écologique, en particulier les efforts pour faire face aux effets du changement climatique. Alors que le ministère de l’Aviation dispose d’un département pour calculer les effets de l’aviation sur l’environnement, que ce soit en réduisant les émissions ou en se dirigeant vers l’utilisation des biocarburants, dont l’Egypte sera témoin dans la période à venir, élargissant son utilisation dans le domaine de l’aviation.
Pour sa part, Dr. Yasmine Fouad a remercié le ministre de l’Aviation pour les efforts de son ministère lors de la Conférence sur le Climat (COP27), qui a connu de grands succès pour atteindre le plus haut niveau concernant le rôle du ministère de l’Aviation civile et soulignant l’importance du travail conjoint entre les deux ministères en vue de soutenir le travail environnemental et ajouter plus de domaines de coopération dans le cadre du protocole de coopération signé.
Dr Fouad a déclaré que son ministère avait achevé la stratégie pour les économies émanant de matières vitales, sur laquelle on avait travaillé tout au long d’une année. Cette stratégie passe en revue l’épuisement de l’énergie pétrolière et les moyens permettant d’avancer sur la voie alternative que de nombreux pays ont commencée en travaillant sur le bio-diesel, qui est l’une des nouvelles idées parues à l’échelle mondiale, avec les problèmes énergétiques et les coûts élevés, ce qui contribue à ouvrir de nouveaux horizons pour les investissements environnementaux et les opportunités d’emplois verts.
Le ministère de l’Aviation civile a élaboré une stratégie intégrée sur les questions environnementales et le changement climatique parallèlement à la stratégie nationale sur le changement climatique et face aux répercussions négatives du changement climatique.
Les axes de cette stratégie portent sur la transformation des aéroports égyptiens en aéroports “respectueux de l’environnement” en utilisant les énergies renouvelables, en rationalisant l’utilisation de l’électricité et en s’appuyant sur l’énergie solaire.
Pour sa part, la Holding d’EgyptAir, dirigée par l’ingénieur Yéhia Zakaria, possède un plan dans le domaine du développement durable et l’environnement pour réduire les émissions de carbone et réduire la pollution, en commençant par le processus de modernisation de la flotte et des procédures de réduction de poids sur l’avion, ainsi qu’en limitant l’utilisation de plastique à usage unique à bord de ses vols, car la compagnie a opéré de nombreux vols en offrant des services respectueux de l’environnement en plus du recyclage des déchets afin d’atteindre les objectifs ambitieux de développement durable.
L’aéroport international de Charm El-Cheikh avait accueilli le premier vol commercial d’EgyptAir utilisant du carburant d’aviation durable (SAF), en provenance de l’aéroport de Charles de Gaulle, transportant 132 passagers des délégations des pays participant à la Conférence sur le climat (COP27), en coopération avec la compagnie “Neste”, qui est l’une des plus grandes entreprises internationales dans le domaine de la production du carburant d’aviation durable, ce qui constitue un nouvel exploit ajouté à la longue histoire de la compagnie nationale en tant que l’une des premières compagnies aériennes au monde à utiliser du biocarburant dans vols commerciaux.
“Neste” est l’un des principaux producteurs mondiaux de carburants d’aviation durables et s’engage à aider ses clients à réduire les émissions de gaz à effet de serre d’au moins 20 millions de tonnes par an d’ici 2030.
Et de noter que le (SAF) est une alternative plus propre et directe au carburéacteur fossile et réduit les émissions de gaz à effet de serre (GHS) jusqu’à 80% par rapport au carburéacteur fossile.