L’infrastructure en Egypte avant l’arrivée au pouvoir du Président Abdel Fattah Al-Sissi a pris des décennies de retard, a dit le Premier ministre, Dr Moustafa Madbouli, selon l’agence de presse du MoyenOrient (MENA). Lors de sa participation à la table ronde sur “les priorités de financement de l’infrastructure en Afrique” dans le cadre du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) tenue au terme de la séance inaugurale du Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique, le Premier ministre a évoqué le rôle que joue le gouvernement égyptien pour encourager le secteur privé à investir dans le domaine de l’infrastructure au vu des investissements géants injectés par l’Etat dans ce secteur ces dernières années. Et Dr Madbouli de préciser que les capacités électriques de l’Egypte, qui étaient de 28 mille mégawatts avant l’accession au pouvoir d’AlSissi, ont augmenté à 52 mille mégawatts en huit ans. Cette augmentation, a-t-il dit, est un mélange de l’électricité traditionnelle et de celle venant de l’énergie renouvelable. Il a ajouté que l’Egypte possède la plus grande centrale de production d’énergie solaire, à savoir la centrale Benban dans le gouvernorat d’Assouan.
Le chef du gouvernement a affirmé se focaliser également sur l’investissement dans le secteur routier pour attirer les investissements dans divers domaines, en plus des acquis réalisés par l’Etat dans le secteur des communications. Il a affirmé le grand exploit réalisé par l’Etat pour transformer l’Egypte en un pays exportateur au lieu d’importateur de gaz naturel, en plus des efforts visant à transformer l’Egypte en un hub de gaz naturel pour les pays de la Méditerranée Orientale et ceux africains.