Préserver la stabilité de l’Egypte et la soutenir sur les plans politique et économique, c’est investir dans la stabilité de la région, a déclaré le ministre des Affaires étrangères, Dr Badr AbdelAati.
Lors d’un entretien avec la secrétaire d’Etat au ministère allemand des Affaires étrangères, Katja Keul, en marge de la Conférence ministérielle du Processus de Khartoum, Abdel Aati a souhaité travailler avec le nouveau gouvernement allemand, une fois formé, pour l’intérêt des deux pays, souligne l’agence de presse du %oyen-Orient (MENA).
Le chef de la diplomatie égyptienne a dit aspirer à accroître le volume des échanges commerciaux et des investissements allemands en Egypte, notamment dans l’énergie nouvelle, la technologie et les industries métallurgiques, évoquant le climat attrayant qu’offre le pays – y compris les incitations et les avantages concurrentiels – aux investissements étrangers.
Il a insisté sur l’importance qu’accorde l’Egypte au dossier de la migration et à la création de moyens légaux de migration de la main-d’oeuvre égyptienne vers l’UE, compte tenu des besoins du marché du travail européen, et surtout allemand, en talents et spécialisations professionnelles qui abondent sur le marché égyptien.
Le Dr Abdel Aati a souhaité que l’Allemagne renforce son soutien à l’Egypte, étant donné les charges financières qu’assume l’Etat égyptien qui accueille plus de 10 millions de réfugiés, de migrants et de demandeurs d’asile.
La situation régionale, notamment la conjoncture prévalant dans la bande de Gaza, les efforts déployés par l’Egypte pour revenir à l’accord de cessez-le-feu et l’amorce de sa 2e étape, ainsi que le plan arabe de reconstruction de l’enclave ont fait l’objet de discussion.
Il a informé la responsable allemande des déterminants de la position égyptienne en ce qui concerne les développements en Libye, affirmant l’importance d’y résoudre la crise du pouvoir exécutif, le plus rapidement possible, et de former un nouveau gouvernement unifié afin d’organiser les élections présidentielle et législatives.