Dans ce nouvel ouvrage, Anne-Dauphine Julliand livre un témoignage bouleversant sur la perte de ses
enfants, explorant comment continuer à vivre en trouvant la lumière dans les petits instants du
quotidien et en acceptant sa tristesse.
De quoi il s’agit ?

J’ai déjà tout raconté, tout écrit. J’aurais dû m’arrêter là, garder pour moi ce qu’il nous restait à vivre.
Mais Gaspard est mort. La veille de ses vingt ans.
Il n’y a rien à écrire. Et pourtant, j’écris. Parce que je suis en vie. Pour ceux qui sont en vie. J’écris, au
nom de tous les miens. Ceux Là-Haut et ceux ici-bas. J’écris le lien. J’écris ce qui nous maintient. J’écris la
vie. Avec simplicité et justesse, Anne-Dauphine Julliand raconte les gestes, les paroles et les liens qui
sont autant de lumières dans la nuit.
” Anne-Dauphine Julliand croque pêle-mêle ses tempêtes intérieures et les pépites de l’existence qu’elle
n’a pas cessé de glaner depuis le suicide de son fils aîné. Elle nous cueille dans notre humanité, au-delà
de nos singularités. “
Qui est Anne-Dauphine Julliand ?

Nationalité : France
Né(e) à : Paris, 1973
Biographie :
Après des études de journalisme, Anne-Dauphine Julliand travaille en presse quotidienne, puis en presse
spécialisée. Mère de quatre enfants, est l’auteur de Deux petits pas sur le sable mouillé où elle raconte
la maladie de sa fille Thaïs, morte à 3 ans.
Dans son second roman, “Une journée particulière”, elle raconte sa vie de famille entre sa seconde fille
malade, ses deux garçons et son mari.
Son fils Gaspard meurt brutalement dans la nuit du 20 au 21 janvier 2022, à la veille de son vingtième
anniversaire.
Quel en est le but ?

Comment vivre après la mort de trois de ses quatre enfants ? Comment aider son dernier fils à vivre
après trois tragédies ?
En vivant comme avant, répond d’abord Anne-Dauphine Julliand, qui reproduit des gestes simples,
parfois déroutants de banalité, tel l’épisode où elle se teint les ongles dans un train et ainsi contribue à
sortir de l’ornière une passagère en souffrance, où l’épisode du maillot de bain qui lui permet de clore
une conversation douloureuse sur une plage.
En étant attentif aux autres, comme l’illustrent de multiples anecdotes qu’elle conte avec délicatesse, et
qui l’extraient de ses soucis, de ses deuils.
En laissant leur dernier fils accomplir ses rêves, même si l’entrée en internat, le sort de chez ses parents
et pourrait sembler un abandon.
Mais ce récit n’est pas seulement un énième récit « feel good », c’est aussi un acte d’espérance en la vie
éternelle, un acte de foi en la résurrection des corps, qui donne un supplément d’âme à cet ouvrage et
offre au lecteur une bouleversante démonstration qu’une vie se bâtit jour après jour malgré les vents
contraires et les tempêtes qui la menacent.