Notre partenariat avec la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) est “fructueux et efficace”, d’autant plus que l’Egypte en est un membre fondateur et le plus grand pays d’opération durant trois ans, a affirmé la ministre de la Coopération internationale, Dr Rania Al-Machat, dans un tweet posté sur son compte officiel, rapporte l’agence de presse du Moyen-Orient (MENA). Nous adressons nos vœux à la BERD à l’occasion de son 30e anniversaire et aspirons à élargir notre partenariat avec elle, a écrit la ministre. L’Egypte est le premier destinataire des investissements de la BERD en 2020 au niveau des Etats du sud et de l’est de la Méditerranée (Egypte, Liban, Maroc, Tunisie, bande de Gaza et Cisjordanie). La BERD a injecté plus de 7 milliards d’euros dans 125 projets en Egypte incluant le secteur financier, l’industrie agricole, les services, l’infrastructure, l’énergie, l’eau, l’assainissement et les transports. Accroître les dépenses affectées à la santé et l’éducation Par ailleurs, mais toujours dans un contexte économique, le ministre des Finances, Dr Mohamed Maït, a indiqué que le gouvernement œuvrait pour accroître les dépenses affectées à la santé, à l’éducation et au développement social, et ce dans le cadre de la stratégie de la construction du citoyen égyptien. Selon un communiqué publié hier vendredi par le ministère des Finances et rapporté par la MENA, le ministre Maït a souligné, lors des réunions du printemps du Fonds monétaire international et de la Banque Mondiale, tenues par visioconférence, la poursuite des mesures entreprises pour endiguer la propagation du coronavirus, que ce soit par des réponses aux besoins du secteur sanitaire ou par des soutiens aux secteurs économiques et aux catégories les plus affectées. La Couverture Sanitaire Universelle (CSU), a-t-il précisé, constitue l’outil principal de la réforme du secteur de la santé, mettant en exergue les initiatives nationales lancées par l’Etat et lesquelles ont réussi à lutter contre l’Hépatite C et à mettre fin aux listes d’attente des chirurgies. La gestion électronique du budget de l’Etat contribue au contrôle financier, à la hausse des dépenses publiques et à l’exploitation optimale des ressources financières conformément aux priorités du gouvernement, a-t-il fait savoir. Et le ministre de mentionner que l’Egypte est soucieuse de consolider la coopération “positive” avec le FMI et la BM pour préserver les acquis du programme de réforme économique et réaliser le développement global et durable conformément à la vision Egypte 2030. L’Egypte, a-t-il noté, est le seul pays ayant réalisé un taux de croissance positif de 3,6% en 2020 avec le début de la crise du Covid-19 et vise 2,8% pour l’exercice courant et 5,4% pour le prochain exercice. Dr Maït a souligné la résilience de l’économie égyptienne à moyen terme, tout en s’attendant au redressement de tous les secteurs avec en tête la construction, les communications et le tourisme pour réaliser des taux de croissance qui permettront de créer des emplois pour les jeunes et de réduire la dette publique à des niveaux durables moins de 80% du PIB vers 2024/2025.