- L’Egyte a adopté une politique monétaire visant à contrôler l’inflation et à parvenir à la stabilité économique
- Avantages compétitifs égyptiens pour les investisseurs égyptiens
Le président Abdel Fattah Al-Sissi a indiqué que l’Egypte continue de mettre en œuvre de grands projets d’infrastructure, de construire des villes nouvelles et intelligentes, de développer le système de transport et les ports à travers le pays, ainsi que de lancer des corridors et centres logistiques internationaux intégrés à proximité des ports maritimes.
Le Président s’exprimait lors de sa rencontre avec les représentants de la communauté d’affaires au Qatar, au premier jour de sa visite à Doha, dans le cadre de sa tournée dans le Golfe.
Le ministre de l’Investissement et du Commerce extérieur, Hassan El-Khatib, a fait une présentation complète sur les efforts déployés par l’Egypte au cours des dix dernières années pour préparer ses infrastructures, afin de les rendre attractives pour les investissements.
Il a souligné que l’Etat a investi environ 550 milliards de dollars dans le développement des infrastructures au cours des dix dernières années, y compris la construction de 7000 km de routes, la création de nouveaux ports et de 24 nouvelles villes.
Et le ministre d’ajouter que le gouvernement actuel intensifie ses efforts pour créer un climat d’investissement attractif et plus compétitif aux niveaux régional et international. Et pour réaliser cet objectif, l’Egypte a adopté une politique monétaire visant à contrôler l’inflation, à parvenir à la stabilité économique et à promouvoir la croissance. Elle a également adopté une politique fiscale visant à réguler et à alléger les charges financières non-fiscales et à unifier les entités qui traitent avec les investisseurs et qui les collectent, a expliqué le ministre.
Il a également ajouté que le gouvernement égyptien a adopté une politique commerciale visant à approfondir et à protéger l’industrie locale, à maximiser les avantages des accords commerciaux existants, à faciliter les procédures et à augmenter les exportations pour dépasser 145 milliards de dollars d’ici 2030.
Il a encore souligné que l’Egypte figure parmi les 50 premiers pays en termes d’indicateurs commerciaux mondiaux d’ici trois ans et parmi les 20 premiers pays d’ici 2030, expliquant à cet effet, que l’Etat s’efforce de maximiser le rôle du secteur privé pour rétablir son taux de participation à 70% du volume d’affaires, mettant l’accent sur le rôle du Fonds souverain qui cherche à éliminer le traitement préférentiel en faveur des entités étatiques dans les domaines de l’investissement et de l’économie.
Le ministre de l’Investissement a ensuite passé en revue les avantages compétitifs de l’Egypte en tant que destination attrayante pour les investissements étrangers, notamment en provenance du Qatar, ainsi que les secteurs dans lesquels le pays vise à attirer les investissements directs étrangers, tels que l’industrie, les communications et les technologies de l’information, l’agriculture, la logistique, les énergies nouvelles et renouvelables, l’éducation, le tourisme et la santé.