Un artiste bahreïni qui présente ses caricatures dans de nombreux magazines et journaux arabes… a remporté le premier prix du concours George El Bahjoury en 2017. Pour Ali Smikh, puisque c’est de lui qu’il s’agit, le dessina-teur est le seul au monde à ne pas choisir son métier. Il y a une énergie qui l’attire dans ce monde et le remplit de passion. Smikh a étudié de nombreus-es écoles d’art et a été influencé par l’artiste français Daumier. Il se caractérise par un œil qui voit les choses à travers les miroirs qui reflète l’âme et remodèle les traits d’une manière qui les rend ironiques et charmants à la fois. L’artiste bahreïni a reçu une invita-tion du grand plasticien Mohamed Abla à faire une exposition de ses dessins au Musée de la caricature du Fayoum, au milieu des créateurs qu’il souhaitait voire dont viennent en tête (Saroukhan, Santis, Tugan, Zuhdi al-Adawiyy, Salah Jaheen, Higazi, George El-Bahjoury, Rajaei et Nice), C’était pour lui une rare occasion de communiquer avec des créateurs en Egypte, de présenter et de discuter de ses œuvres. Il y a plus de 70 œuvres qui constitueront une grande exposition que ses ama-teurs d’art, fans et jeunes artistes attendent. Le grand artiste a choisi d’enseigner l’art afin de le prati-quer avec l’esprit d’un amateur pour qu’il continue à peindre avec la même passion et le même plaisir.En revanche, Samikh pense que la liberté d’expression n’existe plus pour l’artiste. Il ne peut tout dire, c’est pour cela qu’il dessine les visages des gens et dit son opinion avec des lignes, des couleurs et des expressions faciales. Ainsi il aime beaucoup rester seule, il adore la solitude, c’est pour lui le moment propice pour contempler et décou-vrir l’entrée spéciale de chaque personnage qu’il dessine. D’après cette contemplation, il est en quête de la clé qui lui fait dessiner tout simplement incroyable… Il attend la fin de la crise du Coronavirus pour que son rêve se réalise et pour voir ses œuvres satiriques au musée de la caricature. Il croit que l’art est un langage humain dont le but est de communiquer entre les gens, et qu’un sourire est un langage universel qu’il essaie de répandre à toutes les personnes quoique ce soient leurs couleurs et leurs croyances différentes. L’artiste bahreïnien pense que sans le cynisme et l’énergie de plaisir, la vie serait difficile et insupportable. Ce talentueux voit qu’il a encore beaucoup à offrir aux amateurs de portraits caricaturaux. Une des choses les plus difficiles pour lui c’est que la journée est 24 heures et qu’il lui faut 48 heures pour réaliser ses rêves et terminer le plus grand nombre de dessins, dont il se sent souvent insatisfait. Il redessine, planifie et cher–che un autre angle ou un état psy-chologique spécifique afin que le travail se termine et il ressent une certaine satisfaction envers l’œuvre. Et Smikh à ce sujet, tout comme les grands artistes… sont toujours à la quête du plus beau, du meilleur, du plus présent et du plus étonnant.