La présidente de la Fédération égyptienne handisport et chef du secteur Développement des ressources à la Fondation Misr El-Kheir Amal Mobadda, est originaire du Gouvernorat d’Ismaïlia où elle naquit en 1967. Son père n’est autre que le célébrissime «historien d’Ismaïlia» Abdel Hamid Mobadda, l’un des pionniers des travaux publics. Natif d’Ismaïlia par excellence, le sobriquet «historien d’Ismaïlia» lui était donné en guise d’estime pour ce qu’il a réalisé pour le bien de son gouvernorat pendant de nombreuses années. Une rue dudit gouvernorat a été rebaptisée de son nom post posthume, selon Women of Egypt. Amal a obtenu un baccalauréat (licence) en génie civil à la faculté d’ingénierie de l’Université du Caire en 1989 et a fait plusieurs autres études dans les domaines diversifiés, notamment l’éducation, la psychologie et l’administration des affaires. Ensuite, elle a travaillé comme ingénieure de génie civile à la Compagnie du canal pour les travaux portuaires (une société filaire de l’Autorité du canal de Suez). Elle a voyagé au Danemark où elle travaillé pendant 13 ans, après quoi elle est rentrée au bercail pour s’engager dans des travaux communautaires, dans lesquels elle avait des activités distinguées avant son voyage. Pendant qu’elle était au Danemark, elle a travaillé dans le domaine des personnes ayant des besoins spéciaux. Amal Mobadda est d’ailleurs pionnière dans beaucoup de domaines, notamment première présidente de la Fédération égyptienne des sports pour les déficiences mentales, la première présidente de la Confédération africaine des déficiences mentales et première Égyptienne à devenir membre du Comité directeur de la Fédération Internationale pour l’Activité Physique Adaptée (IFAPA) depuis les élections qui se sont tenues en Australie en 2017. Elle est également responsable du secteur du développement des ressources à la Fondation Misr El-Kheir depuis 2015. Au cours de sa carrière, elle a également occupé le poste de directrice nationale des Jeux paralympiques égyptiens. En 2020, elle a remporté le prix «Smart Vision et le Forum de la femme égyptienne» consacrés aux 50 femmes influentes en Égypte en raison de leur impact sur la société égyptienne et leur attention portée aux problèmes des personnes ayant des besoins spécifiques, ainsi que la prise de conscience de leurs droits et la démonstration de leurs capacités et talents.