La Commission nationale de lutte contre les risques liés aux oiseaux et à la faune, présidée par le pilote Amr Al-Charkawy, président de l’Autorité de l’aviation civile, a organisé un atelier de travail spécialisé intitulé « Mieux répondre aux risques aviaires pour créer un système aérien sûr et durable », avec la participation d’une constellation d’experts et de spécialistes dans les domaines de l’aviation, de l’environnement, ainsi que des responsables des secteurs de la sécurité et de l’environnement des sociétés (Egyptian Airports), (Air Navigation), (EgyptAir) et de l’équipe environnementale du ministère de l’Aviation civile.
L’atelier a examiné les dernières méthodes mondiales et les expériences qui ont prouvé leur succès dans la réduction des risques associés aux oiseaux et à la faune, et mis la lumière sur les solutions techniques qui contribuent à atteindre les taux de sécurité les plus élevés.Le pilote Amr Al-Charkawy, président de l’Autorité de l’aviation civile, a affirmé que les travaux de la Commission de lutte contre les dangers liés aux oiseaux et à la faune constituent l’une des pierres angulaires pour garantir la sécurité de l’aviation civile, soulignant la nécessité de travailler en permanence selon les meilleures normes et pratiques internationales en collaborant avec les parties concernées afin de réduire ces risques et d’améliorer les mesures de sécurité.
Il a également souligné l’importance d’harmoniser les visions et d’intégrer les efforts de toutes les parties concernées, notant que l’annexe 14 de la Convention de Chicago fournit une feuille de route claire sur la manière de gérer les périls aviaires dans les aéroports et dans les zones environnantes, signalant que l’intégration des travaux de la commission avec l’atelier serait essentielle pour évaluer les risques et proposer des solutions.Les activités ont également inclus une présentation détaillée par le pilote Karim Gamil Saïd, conseiller du président de l’Autorité de l’aviation civile égyptienne, sur la gestion des risques animaliers, s’appuyant sur les réglementations internationales de l’OACI, et précisant le rôle des aéroports, des sociétés de navigation aérienne, des compagnies aériennes et des parties concernées dans la réduction des risques.Les débats ont également porté sur les méthodes de signalement des collisions avec les oiseaux de manière intégrée et efficace, ainsi que sur l’importance d’évaluer les risques pour chaque aéroport de manière séparée selon les normes de gestion des risques internationales et les différentes méthodes pour dissuader les risques liés aux oiseaux et à la faune à l’intérieur et à l’extérieur des aéroports, y compris la gestion des habitats.
