De l’huile, il faut la supprimer de son assiette : une idée très tendance. Depuis que les lignes de madone grecque sont devenues à la mode, c’est la guerre au gras. Que ce gras soit bon ou mauvais, tout le monde le redoute. Or, toute huile n’est ni bonne ni mauvaise, tout dépend du moment de la consommation, et des raisons de consommation. Les huiles parfumées ou alimentaires ont mille et une vertus, il suffit de les connaître pour rester zen et en forme. Tout produit dont la nature nous fait don a une grande valeur et toute son importance pour notre corps. Ce dernier reçoit les moindres aliments comme carburant et sait faire le tri ce qui est bon ou ce qui est mauvais!
Huiler votre assiette, votre corps et votre entourage. Il n’y a aucun mal à le faire, ni inconvénient. L’essentiel est de redécouvrir leurs vrais avantages pour rester toujours un grand gagnant. Chaque huile peut apporter une touche différente à des légumes et plats, et c’est cette pointe d’originalité et de goût plus prononcé qui séduisent. Ces huiles sont souvent produites dans de petites unités artisanales qui correspondent au désir de consommer autrement et d’acheter local. Les huiles sont souvent proposées en quart de litre ou en demi-litre. Comme aucune des huiles ne possède une composition nutritionnelle idéale, il est recommandé de les alterner pour garantir un excellent équilibre entre les différents acides gras et profiter des vertus anti-oxydantes de certaines, affirme le site www.semencemag.fr. Ainsi, pour les huiles, comme pour tous les aliments, la diversité est la clé de la bonne santé! La plupart des huiles, trop riches en oméga 6, sont susceptibles de déclencher des troubles cardiovasculaires et inflammatoires. Or les nouvelles huiles contiennent le plus souvent un ratio beaucoup plus équilibré entre omega 3 et omega 6, ce qui leur permet de revendiquer des effets bénéfiques pour la santé des artères et réduire les niveaux de cholestérol dans le sang. Certaines de ces huiles sont également riches en protéines, en minéraux en vitamines et en fibres et avancent des propriétés antioxydantes.
Pourtant, les recommandations de consommation pour les huiles de type huiles essentielles sont de l’ordre d’une cuillère à soupe par jour, en complément d’autres huiles. D’abord, parce que selon la qualité du mode d’extraction, certaines protéines allergisantes peuvent se retrouver dans l’huile. Attention donc aux personnes allergiques aux noix ou noisettes ! Certaines huiles – comme celles d’Argan ou de coco – présentent aussi des profils en acides gras assez médiocres, voire nocifs pour la santé. Parfois même, des restrictions existent sur les huiles très riches en oméga 3 qui s’oxydent très rapidement comme l’huile de lin que l’on ne peut ni chauffer, ni conserver à la lumière et qu’il faut consommer rapidement à l’ouverture de la bouteille… Ces huiles, à l’instar de l’huile de lin (qui contient 60% d’oméga 3), de cameline (qui en contient 35%), de chanvre (17%) ou encore de pépins de cassis (13%) sont difficiles à conserver et supportent mal la cuisson. Sous l’action de la lumière, de l’air libre ou de la chaleur, les omégas 3 fixent en effet l’oxygène, ce qui provoque leur rancissement, responsable d’une odeur et d’un goût désagréables.
La vertu de la pulple à ne pas manquer !
L’avocat est un fruit « à la mode » car il contient peu de glucides et des acides gras qui « nous veulent du bien ». Ces bienfaits se retrouvent-ils dans l’huile ? L’huile d’avocat n’est pas extraite du noyau, mais de la pulpe du fruit que l’on fait légèrement sécher pour la débarrasser de son eau – qui représente 60% de la pulpe. Il existe d’autres méthodes d’extraction, avec des solvants qui augmentent les rendements mais qui dénaturent l’huile.
L’huile d’avocat ne présente pas de risques pour la santé à condition de ne pas la chauffer trop et de ne pas être allergique au latex et/ou aux fruits exotiques. En effet, l’huile d’avocat contient de l’hévéine, composant que l’on retrouve également dans le latex, la banane, le marron et le kiwi. L’huile de pulpe d’olive est une variante d’huile d’olive vierge, préparée artisanalement depuis l’antiquité sur les rivages Est et Nord de la Méditerranée. Elle est actuellement extraite à très petite échelle notamment à des fins expérimentales. On l’obtient par trituration des olives préalablement dénoyautées, selon le mode d’extraction classique. Ce type d’huile est de même niveau de qualité que l’huile d’olive classique, ou serait meilleur.
L’huile d’olive bénéficie d’une histoire très ancienne ! Pour preuve, l’olivier est le premier arbre mentionné dans la bible. Cette huile est tellement célèbre que nous lui devons l’étymologie des huiles. En effet, le terme « Olea », désignant l’huile en général, tire son origine du mot « olive » (le fruit). Quant aux racines géographiques de l’olivier, les botanistes ne sont pas unanimes. Certains le croient originaire d’Asie après avoir transité par l’Égypte, pour finalement conquérir l’ensemble du pourtour méditerranéen. Quoi qu’il en soit, l’olivier a, depuis, été introduit avec succès dans des régions bénéficiant du même type de climat : Californie du Sud, Afrique du Sud, Australie, Mexique, Brésil et même Japon, confirme le site passeportsante.fr.
Quand la graine et le noyau s’offrent à vous …
Avant l’introduction du raffinage industriel, l’huile était extraite régionalement dans des moulins, à partir d’une grande variété de fruits, noix et graines du terroir. Les graines sont rigoureusement sélectionnées, puis broyées sous une meule de pierre ou un aplatisseur. Elles sont ensuite légèrement toastées puis pressées à vitesse lente. Après décantation naturelle en fût, l’huile est filtrée puis mise en bouteilles. Le site www.1001huiles.fr propose les vertus de certaines huiles pour votre corps et pour rester zen et équilibré.
L’amande douce : Douce et parfumée, cette huile s’utilise particulièrement pour les marinades (saumon cru au basilic) pâtes. En marinade, le goût de grillé s’estompe pour laisser ressortir le parfum du fruit. L’argan : Goût fort et sauvage, elle s’utilise dans les salades, la semoule, les tagines.
La cacahuète : Surprenante par son parfum de cacahuète grillée, elle se marie avec les salades, et entre dans de nombreuses recettes à base de fromage. Elle est adaptée à la cuisine des pays chauds, des sauces mexicaines aux ragoûts africains en passant par les rijsttafels indonésiens.
Le colza : Huile corsée au goût de choux, elle s’utilise pour les salades de pommes de terre, betteraves rouges, elle peut être servie avec un mélange de fromages blancs, fines herbes, sel et poivre. Cette huile ne doit pas être chauffée.
La noisette : Son goût suave et légèrement parfumé accompagne toutes les salades. Elle s’utilise comme le beurre sur tous les féculents, légumes, poissons, pâtes, pâtisseries. Juste un filet d’huile sur les pommes de terre, les haricots verts, ou les carottes râpées et le plat prend un air de fête.
La noix : Son goût marqué la marie à merveille avec les crudités amères mais peut également assaisonner les féculents ou accompagner un fromage frais, sel et poivre. Cette huile ne doit pas être chauffée.
La noix de pécan : Huile au parfum prononcé, entre la noix et l’amande. Cette huile convient pour accompagner les riz sous toutes ses formes, salades de riz froid, riz blanc, riz sauvage, pour parfumer un gâteau.
Le pépin de raisin : Huile neutre désodorisée, est une bonne base pour un mélange avec les autres huiles, qui sont fortes en arômes. Idéale pour la friture.
Le pignon de pin : L’une des plus subtiles, sa douceur et sa saveur rehaussent le goût des mets. En ajoutant au dernier moment un trait d’huile, émulsionner les nages de crustacés, les sauces diverses, et potages tels que minestrones, etc. Se marie particulièrement bien avec certaines salades, et indispensable pour le Pesto.
La pistache : Cette huile très marquée en goût, longue en bouche, aux arômes persistants, ne supporte pas tous les vinaigres. Vinaigre conseillé: balsamique ou de miel.