“L’illusion s’est mélangée à la vérité, les chemins ont erré et les combats ont tourné, l’interdit a lutté contre le désiré, ainsi l’allée et le retour se sont arrêtés, et le sommeil est entré en collision avec l’éveil, l’immobilité et le mouvement ont tremblé, et ces traits ont dominé les habitants de la planète sans exception au cours de l’année 2020, dans une scène rare de l’histoire, provoquée par la pandémie de Coronavirus”.
C’est avec ces mots que le journaliste Bassam Abdel Sami’e s’est lancé dans son voyage créatif à travers son livre « Un voyageur au temps de la prohibition », son premier récit documentaire reflétant une expérience subjective durant plusieurs mois du temps d’interdiction, de prévention et des mesures de prévention. “La peur et l’espoir nous accompagnaient en tant qu’individus, gouvernements et organisations”, ditil.“La réalité s’est confondue à l’imagination, de sorte que le passé et l’avenir se sont melangés, et entre l’inquiétude face à la propagation du Covid. L’être humain de 2020 espérait le retour du passé, et attendait un avenir inconnu”, ajoute-til.“Entre espoir et terreur, le monde s’attend au retour de la vie et inquiet de la poursuite de l’isolement, et avec la fin inévitable de cette pandémie, l’histoire écrira un nouveau chapitre pour un lendemain qui apparaît à l’horizon, car la lumière de l’histoire fera tomber chaque mur et révélera chaque caché et ses événements seront enregistrés”, poursuit-il. Et le journaliste écrivain de souligner: « La pandémie va se terminer comme tous ceux qui existent. Je me suis assis auprès de l’année 2020 et lui ai demandé quand est-ce qu’elle partirait? Elle a dit: “Ne précipitez pas mon départ, car chaque début a une fin, et pour chaque coucher de soleil il y a un couché, je partirai et ne reviendrai pas, moi et et mon ami Coronavirus et certains régimes et un certain nombre de pays peuvent partir avant que je ne parte ! Et vous n’avez qu’à attendre avec impatience les événements des semaines restantes de ma vie”. Les mois de confinement imposés par la pandémie au début de sa propagation en 2020, ont permis à notre écrivain Bassam Abdel Sami’e de découvrir le fond de son âme et de mieux gérer sa colère.
Durant son confinement, il écrit ce que son esprit lui dicte, pour atteindre un état exceptionnel et écrire 10 livres au cours du second semestre 2020. Décrivant la situation dans laquelle il vivait, il a déclaré: “J’ai découvert que j’étais victime de moi-même. Alors je me suis excusé à moi-même avec ces livres.”