
L’Égypte ambitionne de se positionner parmi les leaders mondiaux de l’exportation d’hydrogène propre, une stratégie en phase avec les tendances mondiales vers une transition énergétique durable. Pour concrétiser cette ambition, le gouvernement égyptien a récemment intensifié ses efforts en scellant un partenariat stratégique avec l’État fédéral allemand de Bavière.
Le jeudi 3 octobre au Caire, une déclaration d’intention a été signée entre le ministre égyptien de l’Électricité et des Énergies renouvelables et le ministre d’État bavarois, marquant ainsi le début d’une coopération renforcée entre les deux parties dans le domaine de l’hydrogène. Cet accord s’inscrit dans une volonté commune d’explorer et de développer le commerce de l’hydrogène vert. Il intervient à un moment où le pays d’Afrique du Nord cherche à diversifier ses sources d’énergie et à s’imposer sur le marché international des énergies propres.
Le partenariat entre l’Égypte et la Bavière met l’accent sur plusieurs axes clés de développement. Il s’agit notamment d’identifier les capacités de production d’hydrogène, de renforcer la logistique nécessaire à son transport et de suivre les avancées technologiques dans ce secteur émergent. En outre, l’accord encourage la recherche et le développement de projets communs, avec une attention particulière à l’utilisation des énergies renouvelables, comme l’énergie solaire et éolienne, pour produire de l’hydrogène vert.
Accord : Production d’ammoniac vert dans la zone du canal de Suez


L’Egypte a signé mardi 8 octobre un accord avec le Fonds allemand PTX pour la mise en œuvre d’un projet d’ammoniac vert dans la zone économique du canal de Suez.
L’accord a été signé en marge du Sommet de Hambourg sur la durabilité, selon un communiqué du ministère égyptien de la Planification, du Développement économique et de la Coopération internationale.
Selon le communiqué, un don de 30 millions d’euros a été alloué à ce projet.
Le ministère allemand de la Coopération économique et du Développement avait lancé ce fonds à un montant de 270 millions d’euros, pour subventionner les projets de production d’énergie verte en Egypte dans d’autres pays.
La ministre du Plan, Rania Al-Machat, qui assiste au Sommet de Hambourg, a souligné l’intérêt que porte l’Egypte au développement du secteur de l’hydrogène vert et des énergies renouvelables.
L’Egypte ambitionne de porter à 42% la part des énergies renouvelables dans le mix énergétique d’ici 2030.
Hydrogène vert : L’Egypte veut 5 à 8% du commerce mondial d’ici 2040

Le ministre égyptien de l’Électricité et des Énergies renouvelables, Mahmoud Essmat, a présenté, devant les ministres de l’Energie des BRICS, les objectifs de son pays en matière d’énergies renouvelables.
A l’horizon 2040, l’Egypte veut atteindre 42% d’énergies renouvelables dans sa production énergétique, et s’est fixée pour objectif de capter entre 5 et 8% du commerce mondial de l’hydrogène vert.
Le gouvernement égyptien s’est engagé à faire du pays un véritable hub en la matière, en incitant les investisseurs privés à nouer des partenariats stratégiques. Ces dernières années, le géant africain a attiré des milliards de dollars d’investissement dans le solaire, l’éolien, le nucléaire, l’hydrogène vert et les dérivés destinés à l’exportation.
Outre les opportunités sur le marché mondial, l’Egypte veut réduire les pénuries d’électricité à travers la diversification du bouquet national énergétique.