Vous cherchez à augmenter votre apport en protéines tout en diminuant votre consommation de viande ? Ou vous voulez tout simplement tester de nouvelles choses ? Alors ces végétaux sont faits pour vous !
L’ortie
Saviez-vous que cette « mauvaise herbe » était bourrée de protéines ? Elle contient 8% de son poids frais en protéines et jusqu’à 40% de son poids sec, soit presqu’autant qu’un steak de bœuf ! Mais ce n’est pas tout : elle est aussi très riche en calcium, en vitamine A, en acides aminés, en fer, en potassium, en bore et en silice. Et cerise sur le gâteau : vous pouvez la préparer sous forme de soupe pour rester dans les classiques ou l’utiliser à la manière des pousses d’épinards dans une salade ou une quiche, par exemple.
Les noix et noisettes
Vous avez décidé de planter davantage d’arbres dans votre coin de nature ? Vous aussi, vous pouvez en profiter, en optant par exemple pour un noisetier ou un noyer. Les fruits secs sont riches en bonnes graisses, en protéines et en fibres, mais aussi en cuivre (formation de l’hémoglobine et du collagène), en fer, en vitamines E (antioxydante), B1 (transformation des glucides en énergie) et B6 (assimilation des protéines), en zinc (système immunitaire), en oméga-3… Ils participent aussi à la réduction de notre cholestérol. Seul bémol : les noisettes et noix contiennent beaucoup de calories. Comme toutes les bonnes choses, mieux vaut ne pas en abuser 😉
L’égopode
Aussi appelée « herbe aux goutteux », l’égopode se retrouve aisément dans nos jardins. Elle appartient à la famille des Apiacées qui contient aussi des membres « moins sympathiques » comme la ciguë, alors faites très attention pour ne pas la confondre avec d’autres plantes en la cueillant. Pour la reconnaître, sachez que ses feuilles se divisent en trois folioles (un au-dessus et deux en-dessous) glabres et qu’elle dégage une odeur rappelant celle du céleri ou du persil quand vous frottez ses feuilles. Promis, l’égopode vaut la peine d’être intégrée dans votre cuisine, notamment pour sa teneur en protéines (45 %), en vitamines A et C, en potassium, en magnésium, en zinc, en cuivre… Vous n’avez pas d’idée pour la préparer ? Inspirez-vous de notre recette de pesto !
La mauve
Cette plante (surtout la mauve à feuilles rondes) contient jusqu’à 33% de son poids en protéines, mais aussi des vitamines C et E ainsi que des acides gras. La mauve sylvestre est quant à elle riche en phosphore et en calcium. Les différentes mauves sont consommées depuis des siècles pour lutter contre les maladies et inflammations respiratoires, et elles font déjà partie intégrante de la gastronomie, par exemple chez les Kurdes, car la mauve est entièrement comestible. Ses feuilles peuvent être intégrées crues ou cuites à des soupes, des salades, des tartes ou des omelettes, ses fleurs se retrouvent en dessert et même ses racines peuvent servir de liant. Les possibilités sont presqu’infinies.
Les champignons
Si leur teneur en protéines est un peu moins élevée, ils sont en revanche très riches en vitamines B, surtout B2 et B3, des vitamines indispensables pour assimiler les protéines. 100 grammes de girolles représentent par exemple la moitié de l’apport journalier en vitamine B3 et presqu’un quart de notre apport en vitamine B2. Et chose rare chez les végétaux : les champignons sauvages sont une bonne source de vitamine D, une vitamine qui vient souvent à nous manquer quand le soleil se fait plus rare en hiver. Notre timing est parfait, car il n’existe pas de meilleur moment que l’automne pour cueillir des champignons. De plus, ils contiennent peu de calories.