Biologiquement, les réponses au stress mis en place par le cer-veau sont encore peu étudiées. L’axe hypo-thalamo-hypophyso-surrénalien (HHS) fait le lien entre le système nerveux et le système endocrinien, qui libère les hormones. Sa fonction première est de réguler la réponse de l’organisme au stress.
À la suite d’une cascade de réactions entre l’hypothalamus, l’hypophyse et enfin les glandes surrénales, la quantité de cortisol, l’hormone du stress, augmente. Cela induit une multitude de changement dans l’organisme qui lui permet d’affronter le stress.
Une dérégulation de l’axe HHS est impliquée dans certaines pathologies psychiatriques.
Un groupe composé de chercheurs américains et allemands ont décortiqué finement les réactions métaboliques qui apparaissent pendant le stress dans l’hippocampe. Cette région du cerveau y est particulièrement sensible car elle con-tient une grande quantité de récepteurs des glucocorticoïdes, la famille d’hormones à laquelle appartient le cortisol.
Ils ont identifié trois protéines clés qui, par leur interaction entre elles, engendrent une réponse normale au stress ou une réponse altérée. Ils publient les résultats de cette recherche complexe dans Cell Reports.