Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol a été arrêté lors d’un assaut des enquêteurs, une mesure sans précédent à l’image de la crise politique provoquée par sa tentative ratée d’imposer la loi martiale début décembre, selon l’AFP.
Après une première descente qui avait tourné au fiasco début janvier, des agents du Bureau d’enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO) et de la police se sont présentés en nombre, avant l’aube, à la résidence transformés en forteresse où l’ancien procureur est retranché depuis des semaines dans un quartier huppé de Séoul.
Après avoir dû franchir le mur d’enceinte par des échelles sous les yeux de milliers de partisans du dirigeant de droite, l’équipe de procureurs a annoncé l’avoir appréhendé à 10H33 (01H33 GMT), avant de l’emmener dans ses locaux.
Jamais un chef d’Etat en exercice n’avait été arrêté en Corée du Sud.