L’Egypte avait adopté, en 2016, un programme de réforme économique sous l’égide du Fonds monétaire international (FMI) pour transformer la macroéconomie en une économie capable de réaliser le développement et la croissance inclusive et pour poursuivre le programme de construction et de restructuration de l’Etat. Information donnée par le président de l’Association des hommes d’affaires égyptiens et africains, Yousry El-Sharkawy.
Qu’est-ce que le PIB ? Qu’est-ce qu’une récession ? Qu’est-ce qu’un taux de croissance ? Comment mesurer le pouvoir d’achat des ménages ? La macroéconomie permet de répondre à toutes ces questions. Elle a pour objet l’étude globale de l’économie à partir de grands agrégats (somme des grandeurs économiques de même nature en valeur ou en volume) comme la consommation, la production, l’emploi, le revenu, l’investissement, l’inflation, le taux de chômage, etc. ou d’indices qui permettent une comparaison dans le temps ou dans l’espace comme l’indice des prix à la consommation ou l’indice du niveau de vie.
Elle constitue un outil essentiel de compréhension des choix de politique économique. Elle éclaire les pouvoirs publics (gouvernement, banque centrale, etc.) sur les actions à opérer afin d’orienter le cours de l’économie.
D’autre part, la croissance inclusive consacre le principe selon lequel création de richesse, liberté économique et égalité des chances peuvent coexister, indique le FMI. Elle promeut l’idée qu’une société peut être libre et égalitaire tout en recherchant la croissance et le bien-être économiques à long terme.
Une croissance inclusive est essentielle pour restaurer la confiance du public dans la capacité des institutions démocratiques, des avancées technologiques et de l’intégration économique internationale de soutenir un renforcement du progrès social et du bien-être pour tous