Munis de tambours et de cornes de brume, plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés mercredi près de la résidence privée du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem pour protester contre sa politique qu’ils jugent anti-démocratique.
“Nous avons tous été pris en otage par un gouvernement sanguinaire”, scandaient certains manifestants quand d’autres appelaient à la démission du Premier ministre.
“Tu es le chef, c’est toi qui es responsable de cette catastrophe”, criaient-ils, faisant référence à sa responsabilité à empêcher l’attaque du Hamas dans le sud d’Israël qui a déclenché le 7 octobre 2023 la guerre à Gaza.
Après deux mois de trêve, Israël avait lancé dans la nuit de lundi à mardi des frappes aériennes sur la bande de Gaza, parmi les plus meurtrières depuis le début de la guerre, affirmant que la reprise des opérations militaires était “indispensable” pour assurer la libération des otages encore aux mains du Hamas.
De nombreux manifestants portaient des banderoles appelant à la fin de la guerre et à la libération des otages.