Sept sites égyptiens sont inscrits sur la Liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO, à savoir l’église d’Abou Mena à Alexandrie, Thèbes antique et sa nécropole, le Caire historique, les monuments de Nubie d’Abou Simbel à Philae, la nécropole de Memphis, la zone de Sainte Catherine et Wadi al-Hitane (Vallée des baleines), a mentionné Abderrahim Rihan, directeur général des recherches, des études archéologiques et de la publication scientifique au Sinaï sud au ministère des Antiquités et du Tourisme.
Dans des déclarations à la MENA, M. Rihan a évoqué quelques détails sur chaque site, leur importance historique et les efforts déployés par l’Etat pour les protéger.
Memphis a occupé une importance exceptionnelle, ayant été la capitale de l’Egypte de 2700 à 2150 avant JC et joué un rôle important dans son histoire, jusqu’à l’époque romaine, a-t-il dit, affirmant que de nombreuses découvertes y avaient été faites, entre autres 4 hypogées remontant à l’Ancien empire, 3 autres au Nouvel empire, et l’une appartenant à l’un des plus grands dirigeants du roi Ramsès II dans la région de Saqqara.
L’Etat a entrepris des travaux de développement globaux dans la zone des Pyramides pour y réguler les visites, consacrer des endroits pour les tournées à dos de dromadaires et en charrettes et aménager des restaurants et des cafétérias, a-t-il poursuivi.
Thèbes a été la capitale du Nouvel Empire du 1570 à 1070 avant JC et parmi ses principaux monuments figurent les temples de Karnak et Louxor, et la vallée des Rois, que l’Etat a travaillé à remettre en état.
L’Etat exécute un projet énorme pour sauver la région archéologique d’Abou Mena des eaux souterraines, alors que la partie occidentale de la bibliothèque de Sainte-Catherine, la plus grande au monde après le Vatican, a été restaurée, sa partie orientale et un nombre d’églises sont en cours de rénovation, a-t-il fait savoir.
Concernant le Caire historique qui comprend entre autres la citadelle d’Ibn Toulon, Al-Gamaleya, la mosquée d’Al-Hussein et la région d’Al-Fustat , l’Etat y développe les infrastructures pour en faire des sites mondiaux.
Quant à Wadi El-Hitane, c’est l’endroit le plus ancien de la planète, vieux de 42 millions d’années et renfermant les fossiles les plus rares du monde, a fait savoir Abderrahim Rihan, directeur général des recherches, des études archéologiques et de la publication scientifique au Sinaï sud au ministère des Antiquités et du Tourisme.