Une montagne à gravir. Et pas un mont des Ardennes, plutôt un sommet alpin. En quatre confrontations, jamais la Belgique n’avait battu l’Italie dans un grand tournoi avant son match hier vendredi à Munich, dans la foulée du premier quart de l’Euro entre la Suisse et l’Espagne.
Les incertitudes autour des deux guides belges, son maître à jouer Kevin De Bruyne et son capitaine Eden Hazard, nappaient un peu plus de brouillard le chemin des Diables Rouges vers un premier titre. D’autant qu’à l’Euro-2016 en phase de groupe avec une équipe bien moins talentueuse.
la Nazionale avait dompté 2-0 la Belgique de “KDB” et Hazard, présents sur le terrain dès le coup d’envoi.
“Pour faire court, disons que nous avons démontré que nous étions davantage une équipe qu’eux”, résumait à propos de ce match le sélectionneur de l’époque Antonio Conte, séduit par le travail de Roberto Mancini, selon l’AFP.
“J’aime le fait que ce soit une vraie équipe, son unité, sa compacité. L’équilibre entre l’attaque et la défense, le fait de lutter tous ensemble”, ajoutait-il au sujet de la sélection italienne actuelle dans le journal
français L’Equipe avant-hier jeudi. Seulement on pourrait en dire autant de la Belgique qui depuis les désillusions de 2016 et de 2018, a appris à gagner “à l’italienne”, comme le fredonnerait le chanteur italo-belge Frédéric François.