Londres retenait son souffle avant la finale de l’Euro hier dimanche à Wembley, stade mythique qui était prêt à rugir pour ses héros anglais, avides de titre après 55 ans de disette, face à des Italiens très ambitieux et déterminés à jouer les trouble-fête.
Au “pays du football”, l’excitation était à son comble, malgré le rebond de l’épidémie de Covid, et la sélection des “Three Lions” a pu s’en rendre compte dès samedi, escortée à la sortie de son camp de base par des fans en liesse, agitant leurs drapeaux et hurlant leurs encouragements.“Voir les supporters dans la rue et l’accueil qu’ils nous ont réservé quand nous sommes arrivés à l’hôtel et quand nous avons quitté St George’s Park, cela nous montre à quel point l’opportunité est énorme”, avait apprécié le capitaine Harry Kane, qui rêvait de succéder au Portugal de Cristiano Ronaldo au palmarès.
La presse anglaise était, sans surprise, déchaînée: “La fierté de l’Angleterre”, titre le Sunday People sur sa Une où apparaissaient le sélectionneur Gareth Southgate, ses joueurs et un lion rugissant, “We Kane be heroes” (On peut être des héros) a renchéri l’édition dominicale du Mirror en jouant sur le nom d’Harry Kane.
Le capitaine anglais, représenté en général romain, s’affichait aussi en Une du Daily Star avec une injonction: “Tout un pays fier vous regarde les gars, le temps est venu d’entrer dans l’histoire!”.