Que vous soyez fatigués, ou pas, évitez les ennuis. N’oubliez pas que dans le folklore égyptien ceux qui ont peur finissent par se protéger des problèmes. Restez vigilants et évitez de raconter n’importe quoi si vous voulez rester en paix !
Méfachféch
L’expression “méfachféch” signifie dans le dialecte égyptien : casser quelque chose en petits morceaux et dans un état irréparable. Les Egyptiens utilisent le terme “méfachféch” pour dire qu’un objet est totalement cassé ou qu’une personne est très fatiguée, voire même esquintée.
Bilia
Dans le dialecte égyptien, quand on dit que ce garçon est un “bilia”, cela signifie un apprenti. Les “bilias”, on les rencontre surtout chez les mécaniciens et les ouvriers qui travaillent et oeuvrent chez des “oustas” ou des professionnels du métier. Il y a quelques années, le fameux acteur Mohamed Héneidi a tourné un film qui avait pour titre “Bilia wi démaghou el-alia”, cela veut dire l’apprenti qui a un bon raisonnement.
Hartal
Le terme “hartal” provient de l’arabe du verbe arabe “harta” qui veut dire “couper”. Pourtant, il n’est pas utilisé dans ce sens, il veut dire dans le dialecte égyptien “dire n’importe quoi”. Il est associé à l’image d’une personne qui dit des paroles insensées et incompréhensibles.
Proverbes
Kani we mani
Les Egyptiens sont fortement influencés par la culture et la langue coptes, même si aujourd’hui ils parlent le dialecte égyptien inspiré notamment de l’arabe classique. Et dans le dialecte égyptien, certains mots ou expression remontent à l’ère pharaonique ou copte. Kani we mani signifie parler pour ne Le terme “hartal” provient de l’arabe du verbe arabe “harta” qui veut dire “couper”. Pourtant, il n’est pas utilisé dans ce sens, il veut dire dans le dialecte égyptien “dire n’importe quoi”. Il est associé à l’image d’une rien dire. Quelqu’un qui dit n’importe quoi sans donner une information importante ou réelle, c’est quelqu’un qui dit “kani we mani”. Or, dans la langue copte “kani et “mani” sont respectivement le beurre et le miel que le pauvre paysan offrait au prêtre pour obtenir la bénédiction des dieux. Bénédiction ou pas, “kani we mani” vont attirer le mécontentement de votre interlocuteur.
Alors restez précis dans vos propos.
Min khaf slem
Dans la société égyptienne, il n’est pas du tout bien perçu d’être lâche, mais aussi, il ne faut pas prendre des risques sans raison. D’où toujours face à la colère des uns, à une catastrophe naturelle, ou une autorité despotique, les Egyptiens disent souvent : “Min khaf slem”. Cela signifie que la personne qui a peur reste à l’abri des malheurs. Eh oui ! Souvent, en restant vigilant à cause de la peur, on évite bien des malheurs.