Par: Walaa El-Assrah

Le 1er mai, ou la fête du travail, est une date importante pour tous les travailleurs d’Egypte et du monde entier. En Egypte, les travailleurs ressentent certainement l’importance de ce qu’ils font et combien l’État les apprécie et se préoccupe d’eux. Qu’ils constituent un axe majeur du développement dans toutes les régions du pays.
Le président Abdel Fattah Al-Sissi a toujours souligné l’importance du rôle des travailleurs et la nécessité de les protéger sur le plan social et sanitaire par le biais d’initiatives et de projets mis en œuvre par le gouvernement, en tant qu’élément important de la construction de la nation à ce stade de l’action nationale.
Une voie vers l’équité et l’autonomisation
Reconnaissant le rôle vital joué par le travailleur égyptien dans la construction d’un État moderne et la réalisation d’un développement global, le président Abdel Fattah Al-Sissi s’est révélé être un grand défenseur des travailleurs. Depuis son entrée en fonction, ses directives visent clairement à renforcer la classe ouvrière et à lui offrir une justice matérielle et professionnelle, reflétant ainsi la profonde conviction de l’État quant à la valeur du travail et des travailleurs dans l’accomplissement du progrès et de la stabilité.
En juillet 2014, le salaire minimum dans le secteur public n’était que de 1 200 EGP, un chiffre qui est resté constant pendant des années avant l’entrée en fonction du président, et avec la volonté de l’État et du président d’améliorer le niveau de vie des citoyens, une série d’augmentations successives a commencé, de sorte qu’en janvier 2019, le salaire minimum a été porté à 2 000 EGP, puis à 2 400 EGP en juillet 2021, et en juillet 2022, il a atteint 2 700 EGP.
Conscient de l’importance de renforcer les capacités humaines, l’État, sous la direction du président Al-Sissi, a tenu à soutenir la formation professionnelle et les programmes de qualification des travailleurs.
Travail irrégulier : Sécurité sociale et prestations d’assurance
La main-d’œuvre irrégulière est l’un des groupes qui ont le plus besoin de protection sociale en raison de la nature de leur travail, qui manque de stabilité ou de contrats permanents, ce qui les rend vulnérables aux risques économiques et sanitaires. La nouvelle loi sur l’assurance sociale (loi n° 148 de 2019) vise à fournir un filet de sécurité sociale pour protéger ce groupe.
La main-d’œuvre irrégulière comprend les personnes qui travaillent sur une base journalière ou saisonnière ou sans contrat officiel, y compris les travailleurs de la construction et les entrepreneurs, les artisans, les vendeurs de rue, les travailleurs agricoles saisonniers, les pêcheurs, les travailleurs migrants, les travailleurs domestiques et d’autres personnes qui n’appartiennent pas à des employeurs fixes.
L’inclusion des travailleurs irréguliers dans le cadre de l’assurance sociale est une étape importante pour parvenir à la justice sociale et réduire le fossé entre les groupes sociaux, car la loi garantit la sécurité et la stabilité de ces travailleurs, ce qui a un effet positif sur l’économie nationale dans son ensemble.
Une assurance médicale globale
Dans le cadre des efforts déployés par l’État égyptien pour mettre en place un système de santé global qui assure la justice sociale et garantit des soins de santé intégrés à tous les citoyens, l’Autorité générale des soins de santé est un outil clé de l’État dans l’organisation et le contrôle de la fourniture des services du système d’assurance maladie global, qui est un modèle de solidarité sociale dans lequel l’État prend en charge le traitement de ceux qui ne peuvent pas payer, reflétant ainsi son engagement total à assurer une vie décente à tous les Égyptiens.
L’État se prépare actuellement à lancer une initiative visant à étendre la protection sociale et sanitaire aux travailleurs en situation irrégulière dans le cadre de projets nationaux, en partenariat avec le ministère de la santé et de la population, en vue de préparer le lancement d’une initiative visant à étendre la protection sociale et sanitaire aux travailleurs en situation irrégulière.
Le travail des enfants
Tandis que le dossier du travail des enfants occupe une place de choix dans les priorités de l’Etat. Elle s’intéresse de près au phénomène du “travail des enfants” et les faits montrent que cette question occupe une grande partie de l’attention, au point que certains fonctionnaires et organismes officiels ont confirmé qu’il s’agissait de l’une des priorités pour que nos enfants puissent être mis en sécurité.
Sahar Al-Sonbati, présidente du Conseil national de l’Enfance et la Maternité(CNEM), a déclaré que le travail des enfants est l’un des phénomènes les plus répandus dans le monde, puisque le nombre d’enfants qui travaillent est estimé à environ 160 millions, selon les rapports de l’Organisation internationale du travail et de l’UNICEF publiés en 2020, et que le travail des enfants menace non seulement les droits de l’enfant, mais a également de graves conséquences sociales, économiques et sanitaires.
Le Conseil national de l’Enfance et la Maternité s’occupe du développement de l’enfant dans le but d’investir dans le capital humain en renforçant les efforts, la coordination et l’intégration entre toutes les entités publiques de la République. Le CNEM participe à la mise en œuvre du plan national de lutte contre les pires formes de travail des enfants en coopération avec les ministères, les organismes gouvernementaux, les organisations de la société civile et les organisations internationales.