Gaza, selon l’ONU, traverse “probablement la pire” situation humanitaire depuis le début de la guerre.
D’un autre côté, un responsable du Hamas a indiqué à l’AFP que la proposition israélienne sur un cessez-le-feu temporaire, transmise par les médiateurs égyptiens, évoque aussi une “fin permanente à la guerre” qu’Israël conditionne au désarmement du mouvement islamiste palestinien, “une ligne rouge (…) non négociable” pour celui-ci.
Selon ce responsable, la proposition israélienne prévoirait “la libération de la moitié des otages” la première semaine après l’accord en échange d’un cessez-le-feu d'”au moins 45 jours” et l’entrée d’aide dans le territoire palestinien.
Pour mettre définitivement fin à la guerre qui dure depuis 18 mois, Israël exige, selon le même responsable, le désarmement du Hamas et de tous les groupes armés palestiniens à Gaza.
“La position du Hamas et des factions de la résistance est que les armes de la résistance constituent une ligne rouge (…) non négociable”, a-t-il souligné à l’AFP.