La première édition du Festival du Film Francophone du Caire (FFFC), sous l’égide du ministère de la Culture, du ministère des Affaires étrangères et de l’Organisation internationale de la Francophonie, présidé par Yasser Moheb, s’est ouverte le 11 décembre au Petit Théâtre de l’Opéra du Caire et s’est clôturée le 16 décembre au Centre de créativité à l’Opéra du Caire. Le Festival a projeté 23 films, entre longs et courts-métrages, les dimanches, lundis et mardis, en plus des ateliers, des séminaires.

A noter que c’est le premier festival du genre en Egypte qui s’intéresse au cinéma francophone avec la participation de 88 pays francophones. C’est une plateforme d’exposition pour le cinéma francophone, ses métiers, son art et son savoir-faire, ainsi que pour l’innovation, la culture et les événements.

Le Festival a pour objectif de fournir un programme de cinéma contenant les plus importants et les plus récents films produits par les pays membres de l’Organisation de la Francophonie. Les sections du programme incluent des films des compétitions officielles : la compétition de films francophones, des programmes spéciaux, ainsi que de nombreuses activités et ateliers.

A cet égard, Dr Yasser Moheb, président du FFFC a expliqué que le lancement du Festival avait nécessité beaucoup d’efforts, d’autant plus qu’il y avait de nombreuses difficultés auxquelles il a été confronté jusqu’à sa première édition. Mais il se dit très content de la réussite du Festival et de l’influence qu’il a laissée sur le monde artistique francophone.

A noter que mardi dernier, s’étaient tenues les activités de la dernière journée du FFFC, une conférence et une table ronde intitulée : “Egypte et 50 ans de Francophonie’’, qui a abordé de nombreux aspects culturels et artistiques, axés notamment sur la célébration du 50e anniversaire de la Francophonie En ce qui concerne cette table ronde, Dr Moheb a souligné qu’elle a abordé le rôle de l’Egypte et des francophones depuis sa création, et la relation entre le cinéma égyptien et français, en plus du cinéma des pays francophones.

On a ainsi discuté du volume de la culture et des activités cinématographiques liées à la Francophonie en Egypte. Et ce, pour mettre en exergue la position cinématographique et culturelle de l’Egypte sur la carte de la francophonie et pour fortifier la relation du cinéma égyptien avec les marchés de distribution cinématographique dans les pays francophones.