L’Egypte antique, berceau d’une civilisation millénaire, a toujours fasciné par la richesse de sa culture et l’élégance de ses tenues vestimentaires. Des pharaons majestueux aux prêtres sacrés, chaque classe sociale avait ses propres codes vestimentaires, révélant ainsi une société bigarrée et raffinée. Cet article explore les différents aspects de l’habillement égyptien antique, en mettant en lumière les costumes royaux, la mode féminine, les vêtements des prêtres, ainsi que les ornements et cosmétiques utilisés par les Égyptiens.
Les vêtements dans l’Egypte antique : Une évolution à travers les âges
À l’époque préhistorique, les Égyptiens se drapaient de cuir, symbolisant la simplicité de leur mode de vie. Cependant, avec l’avènement de l’Ancien Empire, les vêtements deviennent de plus en plus sophistiqués. Les prêtres arboraient alors la peau de léopard, un symbole de leur statut sacré, accompagnée d’un pagne, une sorte de jupe ouverte descendant de la taille aux genoux. Ce pagne, pièce emblématique de la garde-robe égyptienne, subit diverses modifications au fil du temps, tant dans sa forme que dans ses ornements, d’après le sitehttps://hurghadalovers.com
Les sous-vêtements, souvent en cuir, étaient utilisés depuis la préhistoire pour couvrir les parties intimes. Le pagne, fait de lin, pouvait varier en coupe, longueur, forme et ornementation, intégrant parfois des perles et des motifs. En hiver, les Égyptiens portaient le tablier, un long pagne pour se protéger du froid. La chemise, quant à elle, couvrait la poitrine et le ventre, souvent ouverte sur le devant. Une ceinture en tissu, souvent plissée et ornée, venait compléter l’ensemble.
Le pagne royal et ses symboles
Le pagne royal, ou shendit, était un symbole de puissance et de divinité. Il se composait de plusieurs éléments, dont le pahit (le devant), le paht (couvrant les parties intimes), et le baber (avec des motifs en forme de pétales). La shendit, ou queue d’animal, était attachée à l’arrière, évoquant la force et la férocité des animaux sacrés comme le lion ou le chacal. Ce costume était d’abord réservé aux rois et nobles, avant de se démocratiser parmi les scribes et les paysans.
La mode féminine et les vêtements des prêtres
Les femmes égyptiennes portaient initialement des robes simples, souvent blanches, s’arrêtant aux genoux. Avec le temps, elles adoptèrent des robes plus longues, parfois transparentes, et des chemises décorées de perles ou de broderies. Les prêtres, quant à eux, portaient exclusivement des vêtements en lin, évitant la laine et le cuir, considérés impurs en raison de leur origine animale.
Un art de la parure
Les Égyptiens attachaient une grande importance aux ornements et cosmétiques. Le maquillage, les bijoux, et les perruques étaient utilisés non seulement pour des raisons esthétiques mais aussi pour leurs significations religieuses et sociales. Les pharaons, par exemple, portaient le nemes, une coiffe royale en lin, symbolisant leur divinité.
Les bijoux et les ornements ont deux effets importants sur l’homme
Les ornements sont apparus au début de l’ère pré-dynastique, où des perles, des colliers, des bracelets, des bagues et des seaux faits de diverses pierres, porcelaine, os et ivoire ont été trouvés dans les tombes de Marmadet Bani Salama, Al-Fayoum et Naqada I, II et III. Dans la civilisation de Badari, des couronnes de tête et des ceintures en cuir ont été trouvées, et dans la civilisation d’El-Amra, jusqu’à 2000 instruments sont apparus et de l’or et du cuivre ont été utilisés.
Les archéologues ont été surpris par la présence de types d’ornements de grande taille, faits de céramique dorée, de pierre et ou d’os, d’ivoire et de porcelaine.
En somme, la mode égyptienne antique était un reflet de la culture et de la hiérarchie sociale. Les vêtements, au-delà de leur fonction pratique, étaient des symboles de statut, de pouvoir, et de religion. Cette richesse vestimentaire, si bien représentée dans l’art et les textes anciens, continue d’inspirer et de fasciner le monde moderne, témoignant de l’élégance et de la sophistication des anciens Égyptiens.