L’Égypte a élaboré un programme intégré de réforme structurelle grâce à un plan préparé par le gouvernement avec la participation du secteur privé et de la société civile, a dit la ministre du Plan et du Développement économique, Hala Al-Saïd, à la séance inaugurale de la conférence Egypte-Union européenne sur l’investissement. C’était en présence du Président Al-Sissi et de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
L’Égypte a connu plusieurs programmes de réforme différents, a rappelé Hala Al-Saïd, ajoutant que le processus de réforme se poursuit.
Mais depuis 10 ans et avec le début de la phase de stabilité politique et sécuritaire depuis 2014, nous avons travaillé sur un programme intégré de réforme structurelle, a-t-elle précisé.
Le programme de réforme en Égypte, a poursuivi la ministre, repose sur des axes principaux, à savoir le secteur productif en Égypte, comme l’agriculture, l’industrie et les technologies de l’information. Elle a noté que le monde a traversé un grand nombre de défis et de chocs externes, qu’il s’agisse du Covid-19, des crises géopolitiques, des crises du changement climatique ou de leurs répercussions sur l’économie.
La ministre a évoqué deux secteurs dont l’Égypte dispose et qui représentent un avantage compétitif, à savoir le tourisme et les logistiques.
Le secteur privé est un partenaire principal dans le processus de développement, a-t-elle dit, expliquant que l’État a mis en œuvre des politiques, des procédures et des législations et lancé des investissements dans les infrastructures pour inciter le secteur privé à investir.
Hala Al-Saïd a aussi abordé plusieurs mesures prises par l’Égypte, dont la libéralisation du taux de change, des réformes financières, le document de politique de propriété de l’Etat et des incitations à l’investissement pour implanter des industries dans certaines zones ou dans certains secteurs, notamment les secteurs verts durables.
La ministre a évoqué les grands investissements lancés par l’Etat dans les infrastructures pour encourager le secteur privé, que ce soit dans le réseau routier ou les ports sur la Méditerranée ou sur la mer Rouge pour que l’Égypte soit un centre de commerce mondial.