Les jours et les années passent, et le rossignol est toujours présent dans les esprits.
Abdel Halim Hafez et des clichés loin de la caméra. Des photos souvenirs publiées sur les pages du journal Al-Ahram, photographiées par le regretté photographe Emile Karam, au début des années soixante.
Lors de ses photos, on a pu voir la facette cachée de notre chanteur sans des formalités. On l’a vu se promener dans un jardin de la rue Al-Borg près de chez lui dans le quartier de Zamalek, flirtant avec la vendeuse de maïs grillé, dévorant du lupin et achetant un bouquet de fleurs dont nous ne savons pas à qui il l’a offert. Mais ce que nous savons et comprenons, c’est qu’il a offert à tous ses amants des roseraies qui présentaient la plus belle et la plus délicate « histoire d’amour » qu’a vécue la génération des années soixante et dont le parfum parfumé vit toujours.