Mostafa Zaki Abdel Moneim Habib, une figure lumineuse de la littérature et du journalisme égyptien, s’est éteint en laissant derrière lui un héritage riche en pensées, en mots et en humanité. Né le 2 mai 1942, son parcours fut celui d’un homme qui a voué sa vie à la quête du savoir, à la diffusion de la vérité et à l’expression artistique sous toutes ses formes.
Dès ses premiers pas dans le domaine de l’écriture, Mostafa Zaki a su imprimer sa marque dans les pages des publications égyptiennes les plus emblématiques. À la Dar Al-Tahrir pour l’impression et l’édition, il a non seulement trouvé un lieu de travail, mais aussi une scène où il a pu transmettre sa vision unique du monde. Ses contributions ont enrichi des journaux et magazines tels que Al-Goumhouria, *Al-Massa’, Al-Ra’i, Aqeeda, et Horreya, Le Progrès Égyptien, reflétant la diversité et la profondeur de ses réflexions.
Au-delà de son rôle de journaliste, Mostafa Zaki était un écrivain au talent polyvalent. Membre actif de l’Union des écrivains, il portait en lui cette mission sacrée de préserver et de promouvoir la culture. Par ses mots, il a su peindre les nuances de la condition humaine, tout en élevant les consciences et en touchant les cœurs.
Son engagement artistique ne se limitait pas à l’écrit. En tant que membre de l’Association des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique au Caire et à Paris, il incarnait une ouverture sur le monde, un pont entre les cultures, toujours soucieux de faire rayonner l’art et la créativité au-delà des frontières.
Mostafa Zaki a également fait entendre sa voix dans le domaine du cinéma, en tant que membre de l’Association égyptienne des écrivains et critiques de cinéma. Son regard critique et éclairé a contribué à enrichir la réflexion sur le septième art, un médium qu’il percevait comme une extension naturelle de sa passion pour la narration et l’expression artistique.
Ceux qui ont eu le privilège de le côtoyer se souviennent de son humilité, de son sourire chaleureux et de son écoute attentive. Il était de ces rares êtres capables d’inspirer sans jamais imposer, de guider sans jamais juger.
Mostafa Zaki n’est plus, mais son œuvre demeure, telle une étoile qui continue de briller dans le ciel de la littérature et du journalisme égyptien. Que son souvenir reste gravé dans nos mémoires, et que ses mots continuent de résonner dans les âmes des générations à venir.