Les œuvres d’Iman Al-Hakim, intitulées « en route vers la mondialisation », portent les préoccupations, les rêves et les aspirations de la femme égyptienne. Elles tentent de lui redonner un peu de fierté en lui présentant comme un esprit capable de donner malgré tous les défis aux-quels elle est confrontée et les embuscades qu’elle rencontre à tous les niveaux… L’artiste définit dans les lignes qui suivent les traits artistiques et une carte de rêves de sa créativité.
Iman Al-Hakim a déclaré qu’elle était toujours intéressée aux femmes égyptiennes, à leur interaction et à leur influence sur leur petite famille et leur grande communauté. « Les femmes marginalisées m’occupent, en l’occurrence celles qui s’opposent aux traditions et aux héritages qui les restreignent.
Comment trouver leur chemin dans la vie ? Comment se sont-elles rebellées ? et comment sont-elles devenues dominantes dans certaines situations ? » L’artiste voit en la femme, malgré tout débordement de sa beauté mêlée d’une touche de tristesse, un être dominé par l’ambition, la patience, le dévouement et la sagesse ! En ce qui concerne l’œuvre, elle tient à y présenter son impression de la situation qui l’affecte, au moment où elle voit un nouvel aspect de notre société mêlé à la profondeur artistique.
L’œuvre se cristallise afin de se connecter avec l’idée, la ligne, la couleur et la technique vers un autre concept, un nouveau secret et un nouveau message qu’elle veut passer.
Il peut être lumineux, tout comme il peut être sarcastique pour des choses négatives qui nous serrent, et dont nous vivons avec paix. Sur son amour pour l’expérimentation qui lui sert à entrer dans de nouveaux domaines des réalisations artistiques, il lui sert d’idée et de confirmation.
La ligne a commencé à avoir une influence plus forte dans certaines œuvres aussi bien que les nombreuses touches colorées. Inanimés, les objets ont un rôle capital qui n’est pas moins important que celui de la fille, de la femme ou d’un oiseau. On voit les objets comme s’ils sont des êtres humains qui parlent, s’assoient et attendent que le destin soit déterminé. Iman Al-Hakim tient à remercier son mari, M. Adel Adly Ragab, qui aimait mon art et a en personne décidé d’envoyer ses œuvres à l’American Pastel Association. Malgré son amour pour la texture pastel, elle avait peur que ses œuvres ne soient prises en considération. « Mais le choix des trois membres du jury était pour moi un fort appui ainsi qu’à ma carrière artistique, se souvient-elle.
Ce long trajet a commencé par le respect de la femme ordinaire, rêveuse, voulant gagner la bataille de la vie. La femme, avec toutes ses contradictions, a été l’une des raisons du choix de mes œuvres ».
L’artiste a joué avec la palette de couleurs pour que le monde puisse voir la magie de l’Orient, la beauté de notre civilisation et son respect pour le monde entier. Elle se place en tant qu’âme et esprit de chaque tableau qu’elle peint en mettant en considération une civilisation qui date de plus de 7000 ans.
Cela donne à l’artiste Iman la fierté d’être égyptienne qui aime le sol de la patrie. Convaincue par le proverbe qui dit « Le chemin des mille kilomètres commence par un pas », Iman Al-Hakim, l’artiste, dédie cette réussite à tous ceux qui rêvent d’un avenir meilleur pour l’Egypte et pour l’art plastique.