Donald Trump a promis, lors d’un meeting, d’agir “à une vitesse et avec une force sans précédent” pour “arrêter l’invasion (des) frontières”, doper la production pétrolière et barrer la route aux “idéologies +woke+ de la gauche radicale”, rapporte l’AFP.
“Nous avons gagné!” a clamé dimanche le président élu républicain devant des milliers de partisans dans une grande salle de Washington. “Nous aimons gagner, n’est-ce pas?”, a-t-il lancé.
Avant de gouverner, l’ancien promoteur immobilier auquel la Constitution interdit de se représenter après plus de deux mandats a voulu savourer une dernière fois l’ambiance survoltée de sa campagne victorieuse.
Le milliardaire de 78 ans — qui a encore brocardé “quatre longues années de déclin américain” sous Joe Biden — a promis une rafale de décrets dès lundi, en particulier sur la lutte contre l’immigration clandestine, axe majeur de sa campagne.
Le pape François a dénoncé comme “une calamité” le plan d’expulsion à grande échelle d’immigrés sans papiers que Donald Trump a promis, alors que de premières vagues d’arrestations pourraient avoir lieu dès mardi dans tout le pays.
Selon le Wall Street Journal, Donald Trump va notamment déclarer l’état d’urgence à la frontière avec le Mexique. Il devrait aussi supprimer certains programmes visant à favoriser la diversité dans l’administration fédérale, et lever des restrictions à l’exploitation pétrolière.