Kiev et Moscou se sont mutuellement accusés d’avoir bombardé une ancienne école abritant des civils dans une ville occupée par l’Ukraine en Russie, Washington appelant les deux camps à faire des compromis pour mettre fin au conflit, selon l’AFP.
Après presque trois ans, les combats ne montrent aucun signe de relâchement malgré la promesse du président américain Donald Trump de rapidement parvenir à un cessez-le-feu après son entrée en fonction le 20 janvier. Lui et son homologue russe Vladimir Poutine se disent prêt à en discuter, mais aucun n’a dit quand ni où.
L’émissaire américain pour la guerre en Ukraine, l’ex-général Keith Kellogg, a estimé que “les deux camps vont devoir faire des concessions” pour arrêter la guerre.
“Chaque camp va donner un peu”, a-t-il dit à la chaîne Fox News. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky “a déjà indiqué qu’il adoucira sa position” sur les concessions territoriales et Vladimir Poutine “va devoir adoucir sa position lui aussi”, a affirmé M. Kellogg.
Mais un conseiller du président ukrainien a rejeté les déclarations de l’émissaire américain. “Nous n’avons pas vu toute l’interview de M. Kellogg (…) Mais si son plan est juste un cessez-le-feu et des élections, c’est un plan raté. Poutine ne sera pas intimidé par ces deux choses”, a déclaré à la presse Dmytro Lytvyn.
M. Zelensky a toujours rejeté toute concession territoriale à la Russie, dont les troupes occupent une vaste zone du sud-est de l’Ukraine. Mais il est sous forte pression du fait des pertes en augmentation sur le champ de bataille et de l’incertitude sur la poursuite du soutien américain.