L’artiste Mustapha Rahma m’a appelé pour chercher hâtivement un photographe pour photographier ses œuvres avant l’exposition. Tout de suite m’est venu à l’esprit, l’artiste Hassan Dawood, minutieux dans son travail et ne s’intéressant jamais au côté financier. Hassan s’est rendu à l’atelier de l’artiste le lendemain… La nuit, Rahma m’a appelé pour me remercier du cadeau que je lui avais envoyé. Puis Hassan Dawood lui aussi m’a appelé, me remerciant de lui avoir fait connaître ce grand et bel artiste, Mustapha. Par curiosité, je lui ai demandé ce qu’il avait vu à travers l’œil du photographe, et s’il a vraiment pu se fondre dans le monde de Rahma? Ou était-ce juste du travail ? En écoutant sa réponse, j’ai pensé que ce qu’il disait pourrait être un excellent article. “Il y a toujours une relation étroite entre les branches de l’art. Vous trouvez cette relation profonde entre la photographie et les beaux-arts.
L’art de la photographie est né au sein des beaux-arts.” Explique Dawood Et d’ajouter: « Quand j’ai visité l’atelier du grandissime Moustafa Rahma j’ai senti que je suis au mihrab d’un fervent adorateur, d’un artiste soufi. Un créateur dévoué censé délivrer ses idées et sa philosophie dans ses peintures pleines de scènes de beauté, des histoires d’amour et de tendresse. Quand je réponds à l’invitation de n’importe quel artiste, je prends toujours du plaisir à visiter sa bibliothèque. Tout de suite j’en suis tombé amoureux. J’ai discuté avec lui de tous les sujets de l’art et de ses écoles anciennes et modernes et son amour pour la musique orientale et occidentale et les énergies artistiques positives. J’ai trouvé en lui une sobriété dans sa pensée, de l’ampleur dans sa culture, une profondeur dans sa philosophie et une sensibilité dans son sens artistique.
Ce qui nous a poussés à discuter pendant des heures. Le travail de l’artiste à l’intérieur de son atelier ressemble à la maison affectueuse dans laquelle naît l’enfant, en prenant soin de lui et en le nourrissant, en le rendant plus beau et plus splendide. Autre que de voir le travail dans la salle d’exposition, il apparaît brillamment éclairé et stylisé. Quant à ma vision artistique de photographe sur les œuvres de Rahma, je retrouve dans ses lignes, des traits de sa personnalité et dans ses couleurs un sentiment de bonheur et de jovialité et une harmonie musicale sans cacophonie. Son imagination le guide à tracer des lignes et des courbes qui forment ses éléments féminins singuliers avec une composition spéciale.
Une beauté non conventionnelle, des spécifications distinctives ont été toujours associées à son style artistique unique. Ses tableaux vous poussent toujours à être ébloui, vos yeux sont braqués sur leurs détails, leurs histoires font éveiller l’œil du spectateur et évoquent de nombreuses situations, souvenirs et atmosphères qui vous plongent dans des histoires de la société égyptienne comme si elles racontaient l’histoire de chaque famille dans chaque foyer avec convivialité.